Résumé :
Ce matin, le terrain devrait être bien détrempé car il n’a
pas arrêté de pleuvoir de la nuit. Nous arrivons sur le parking et j’aperçois
Phil et Pascal déjà sur le parcours. Roland et Christian sont les deux autres
volontaires pour ce matin. Une première bizarrerie se présente avec des rubalises au niveau des escaliers mais pas de flèches
pour y aller. Ensuite, au carrefour, nous cherchons la suite du parcours.
J’en déduis que le tracé passe par la gare de LARDY-PATE, mais la première
flèche est mal positionnée. Nous voilà dans le bois avec une première côte
ravinée qui ne se passe pas trop male. Ce qui n’est pas le cas de la seconde.
En effet après avoir fait une tour de roue au contact du caillou, je mets le
pied à terre. Et dans la foulée, n’ayant pas d’adhérence sous les chaussures,
je me retrouve les quatre fers en l’air. Même en sous bois les portions
boueuses sont nombreuses sur la partie surplombant LARDY sous la pluie. Sur
les dessus de CHAMARANDE, nous sortons du bois par un sillon boueux. C’est au
carrefour que la confusion règne. Une trentaine de vététistes égarés qui
cherche leur chemin. Ne connaissant qu’une méthode, je dégaine mon GSM. Suite
au troisième appel, nous reprenons la direction de GILLEVOISIN en prenant une
partie goudronnée dans la descente. Depuis le départ, à la vitesse à la
quelle on roule, les escargots ne devraient pas tarder à nous dépasser. Nous
venons de passer la Juine et la pluie s’est arrêtée
de tomber, faisant place au soleil lors de notre arrivée au ravito. Ayant pris l’option 45 kilomètres avec
Roland, nous sommes reparti pour un terrain légèrement moins détrempé mais
sablonneux mouillé, ce qui n’est pas mieux. Le deuxième ravito
nous attend à D’HUISON-LONGUEVILLE, le mauvais temps aussi. Lorsqu’on lève la
tête, on aperçoit un gros nuage noir au dessus du parcours restant à faire.
Le temps d’enfiler la collation, le vent a fait le ménage. Mais vent de face
pour rentrer, ça n’aide pas. J’ai les vitesses qui ne veulent plus passer
m’obligeant à monter les côtes à pied. Je laisse Roland s’enfuir vers
l’arrivée. Je passe la dernière descente rocailleuse, la plus dangereuse du
parcours, sans embûche. La vue des habitations me motive. Il est 13h00,
lorsque je bois le vin chaud autant crevé que si j’avais fait 60 kilomètres.
Parcours :
Le parcours fait 46.7
avec deux ravitos aux kilomètres 19.6 et 33.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 7
degrés, pluie et vent, terrain détrempé.
Evènements survenus :
Aucun incident à
signaler
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