Résumé :
Ce matin, c’est ma première participation à cette randonnée.
Eric, Roland et Michel m’accompagnent. Nous retrouvons les 3P aux
inscriptions. 60 kilomètres
pour tout le monde. Evidemment à force
de discuter, je suis le dernier à partir. Pour le moment, c’est hyper
roulant, mais je butte sur des escargots avant de franchir la Seine à La
queue de fontaine. Le fléchage est un peu léger et ça se confirme lorsqu’il
faut passer sous la ligne SNCF. De l’autre côté, c’est la côte avec des
pointes à 32%. Mais mes crampons n’accrochent pas et je suis contraint de
suivre le petit train à pied pour arriver au lieu-dit des Périers. Puis c’est
le PR qui nous sert de sentier à travers la forêt de Barbeau. Je tombe
derrière un train formé par un gars qui essaie de renfiler ses cales en vain.
Et plutôt que de s’arrêter sur le côté pour voir ce qui ne va pas, il passe
toutes les bossettes à pied sur son VTT. Les flaques d’eau me permettent de
les dépasser un à un. Réglé comme du papier à musique, au 10eme kilomètre je
dépasse Roland qui peine dans la côte. A la sortie du bois c’est l’hésitation
générale qui me permet de rattraper Michel puis Eric. Le Pont de la Girafe,
un pont très loiiiiiiiiiin en bas de la descente,
car c’est là qu’on retrouve le balisage après 800 mètres sans
indication. Nous quittons le GR de pays Thibaud de Champagne le temps d’aller
jusqu’à la station d’épuration. Je profite d’être de nouveau sur le GR dans
sa partie bitumé pour déposer les 29 pouces qui me taquinent. La route des
poètes nous amène à la première escale à SAMOREAU. Ce sera aussi le deuxième ravito mais avant il faut faire la boucle. D’entrée on
sait qu’elle est faite pour les experts avec une pente à 15% aussitôt après
avoir traversé la RD138. Et là c’est bizarre car nous n’avons plus droit au
panneau « attention descente », pourtant nécessaire sur certaines
pentes ravinées. « On n’en met partout, ou on n’en mets pas ! ».
A CHAMPAGNE-SUR-SEINE, on traverse la seine et prenons la rampe juste en
face. Mais je ne savais pas que le champagne (sur seine) est hallucinogène
car une vache rose envahi mon champ de vision. Et là au niveau du rocher de Samoreau, changement de terrain avec une traversée de
carrière où le petit poucet a semer tous ses cailloux tout le long du single.
Nous retrouvons la rive droite de la seine où le chemin de halage nous ramène
au pont qui annonce le dernier ravito sur le
parcours. Je ne sais pas si c’est le sandwich-gruyère
ou la fatigue, mais le parcours ne me plait plus. Après la zone pavée d’AVON,
je préfère quitter le sentier et finir sur le bitume. Puis je décide d’éviter
le passage à la tour Dénecourt mais prendre une portion de la nocturne 2012.
Il faut dire que je n’ai pas vu la distance avant de partir. J’ai signé pour
60 et au ravito je lis 62.95. 3 kilomètres ça
compte. Une fois sur les grandes allées droites, le courage revient et je
fais parler la poudre. A l’arrivée, je n’ai pas de chance au tirage au sort
contrairement à Roland, Eric et Pascal. D’ailleurs, ne voyant plus de voiture
sur le parking, j’en conclu qu’ils étaient vraiment pressés de partir puis
qu’ils n’ont pas retiré leur lot.
Parcours :
Le parcours fait 59.5 kilomètres avec
ravitos aux kilomètres 22.8 et 45.9.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
16 degrés, ciel blanc, terrain trempé mais roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 0.5,
raccourcissement du parcours.
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