Résumé :
Aujourd’hui, je vais être le spécialiste de la ponctualité. Départ
de BONDOUFLE 6H30 pétante pour aller à RAMBOUILLET pour une première
participation aux Randobolitaines. Le temps de
placarder mes affiches et déposer mes flyers de
l’Essonnien, de m’inscrire pour 70 kilomètres et d’avaler ma première
collation du matin, il est 7h30 lorsque mes crampons commencent à mordre le
bitume. Et oui, j’ai enfilé ma casquette de vice-président du Codep91 le
temps de faire de la promotion, on ne sait jamais ! Je garde mes
manchettes, car le thermomètre n’affiche que 8 degrés. Avec ceux qui sont
devant et derrière moi, nous sommes les 7 premiers à nous lancer sur cette
randonnée. Ça commence par un tracé ludique en sous-bois. Puis après avoir
franchi la RN20, je m’aperçois que parmi le groupe, il y a des ouvreurs qui
s’affèrent à fignoler le balisage. Ce qui fait que je me retrouve devant ce
petit groupe réduit. Nous plongeons dans la vallée de la Drouette
pour une nouvelle portion joueuse. A ORCEMONT, je m’arrête pour la photo et
mes camarades en profitent pour passer devant. Je retrouve le parcours après
une première variante. Au premier ravito, je
retrouve mes camarades de route. Un peu plus loin, des Autruches se promènent
dans le parc du château de Sauvage. Le nom est tout trouvé pour cette réserve
animalière. Pour donner un peu de dénivelé, le tracé alterne entre le plateau
et la vallée. D’ailleurs, à DROUE LA DROUETTE, l’incursion se terminent par
une série de marches. J’ai enfin pu testé la précision des freins à disque.
C’est un peu plus précis que les patins. Puis une portion à 30% oblige à
mettre pied à terre. J’arrive à la gare d’EPERNON
et le GPS sonne pour m’indiquer que c’est là que je quitte la randonnée. Je
suis pile à l’heure, car ce matin, j’ai décidé d’aller jusqu’à MAINTENON (28)
par le chemin le plus court. Par forcément le plus rapide car j’ai du
commencer par me mettre en mode défricheur. Puis je suis mal accompagné par
le vent en plaine car nous sommes dans la Beauce. Arrivé à destination, je
commande une menthe à l’eau et fait tamponner mon carton BCN. « Quelle
heure est-il ? ». « C’est l’EURE-ET-LOIR ! » me
répond avec humour, la cafetière. Avec la ponctualité de la SNCF, je reprends
ma progression, cap au nord avec le vent. Entre temps, le thermomètre est
grimpé jusqu’à 21°. Je suis bien content de retrouver le parcours à la butte
de la grande mare. Et cette fois-ci, je rentre sur une portion sablonneuse,
avec un tronçon pile dans la zone de trial fréquentée par les motos. Pas bon
pour le souffle. C’est déjà le ravito qui est un
peu plus complet avec saucisson, chips et rillettes. Ce n’est pas le moment
de faire d’excès car il reste encore 25 kilomètres. Une
alternance de sable et de sous-bois m’amène sur ma dernière variante prévue
au hameau DES ROCHES, je me fait redoubler par des vététistes partis plus tôt
du précédent ravito. « Sacré Loulou, y a de la
gruge ». Me lancent-il en passant. L’arrivée au dernier ravito me réjouit, car à partir de cet instant, c’est
« retours communs ». Sur la table, on est monté d’un cran avec un cubi de rosé. Un coup d’œil rapide sur la carte, c’est
tout plat jusqu’à l’arrivée. Alors, les mains aux milieux du guidon, je
double les participants et j’en oubli que je me suis fait une variante
involontaire, lorsque je me fait dépasser une nouvelle fois par mes camarades
rencontrés au ravito de MITTAINVILLE. Avec un
moment de discussion improvisé pour rompre cette monotonie. Puis je laisse les chevaux s’emballer dès
que les crampons retouchent le bitume. La régularité a payé, puisque
l’horaire butoir que je me suis fixé de 12h45 est respecté. J’ai même de la
marge qui me permet de déguster mon dernier sandwich de la matinée toujours
servi avec le sourire pour reprendre quelques forces après ces 920 mètres de
dénivelés.
Parcours :
Le parcours fait 80.3 kilomètres avec
4 ravitos au kilomètres 20, 38.7, 54.1 et 66.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
12 degrés, ciel bleu, terrain roulant avec portions sablonneuses.
Evènements survenus :
Aucun incident à
signaler.
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