Résumé :
Il est 7h00 lorsque j’ouvre les yeux, le réveil n’a pas
encore sonné. Je me dis plutôt que de tourner en rond dans le lit, c’est l’occasion
de faire une grande distance. Après avoir pris mon petit-déjeuner sur la
terrasse, j’enfourche mon VTT et prends la direction du nord. A travers les
marais, je passe devant les deux points touristiques, le Kulmino
et la Bourrine à Daviaud. J’alterne entre le vent
de face et le vent de fesses. Comme ce n’est pas le moment de traverser le Gois, je récupère le pont à la sortie de Fromentine. Sur l’ile
je passe par le côté Est pour être à l’abri dans les polders. Je me fais une
petite pause au passage du Gois inondé. Puis je
repars jusqu’aux ostréiculteurs qui reviennent de la pèche. Une équipe est
déjà au travail de nettoyage des huitres, pendant que les vendeuses préparent
l’étalage. Je récupère la piste goudronnée à la hauteur d’Intermarché. Mais
au niveau de SuperU, signalétique est mal indiquée
et je me retrouve à contre-sens pour contourner l’ilot. Il y a un peu d’animation
en centre-ville car c’est jour de marché. La jetée Jacobsen est de nouveau
ouverte à la circulation après avoir subit des transformations. Alors je l’emprunte
avec le vent latéral. Ayant conservé une moyenne acceptable, il me reste
suffisamment de temps pour faire le tour de l’ile. Je n’ai plus qu’à suivre
la piste jusqu’à l’HERBAUDIERE. C’est la première fois que je sillonne ce tronçon
jalonné de belles maisons. Une incursion à découvert permet d’observer la
récolte des pommes de terre avant d’arriver au Port. Mon carton validé, je
repars par la côte Ouest après avoir lu sur le panneau qu’il me restait 43km
à parcourir. Mais là, un crachin me rappelle que je suis sur une ile. A L’EPINE,
les gouttes sur les lunettes troublent la vue et je loupe la piste à travers
les marais salants. C’est donc la piste bitumée que je reprends et à la fin
de la piste à LA GUERINIERE, le soleil fait une percée stoppant la bruine. Mais
le vent soufflant de la mer est bien présent. Surtout sur le pont, où je suis
plaqué contre le muret dès que l’abri disparaît. Lorsque mes crampons
touchent le continent, le panneau annonce 17 km. Je fais une dernière
escale à l’aire du Pic de la Biet pour recharger ma
gourde. Il y a un peu plus de fréquentation sur cette partie du sentier
cyclable, ce qui fait que je dois jouer les escargots le temps des croisements.
Il est 13h00, et me voilà sur le remblai mais je retrouve le vent. Finalement,
les conditions de route on fait que je ne regrette pas mon choix de
destination.
Parcours :
Le parcours fait 103.5 kilomètres.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 20
degrés, ciel couvert, vent, terrain roulant.
Evènements survenus :
Aucun incident à
signaler.
|