SAMEDI 13 JUILLET 2013

LA LUMINOISE

SAINT-LUMINE-DE-COUTAIS (44)

Résumé :

*       En cette fin d’après-midi, je m’en vais seul participer à une semi-nocturne en Loire Atlantique. Il est 18h15, lorsque je m’élance derrière un groupe plus ou moins homogène. Mais les 5 premiers kilomètres sont sélectifs car il faut slalomer entre bouses et vaches. La piste est tracée par la largeur de l’herbe tondue de la veille, c’est normal puisque 75% du tracé est en propriété privée. Ca tabasse pas mal et je hais déjà ma selle qui est plutôt faite pour faire de la route. En se soulevant un peu, ça compense. Grace aux chemins de liaison, je me retrouve très vite au contact des premiers. Devant j’entends les jeunes qui s’éclatent. Et en me rapprochant, je constate que c’est en évitant les flaques qu’ils éprouvent du plaisir. Et juste à la dernière flaque, je calme leur joie en plongeant dedans mais elle est boueuse et elle me scotche au fond. La fourche étant détendue au maximum, mes roubignoles viennent taper le nez de la potence. Il va falloir que je m’y fasse à cette suspension. La traversée de la pinède fraichement élaguée nous amène sur le premier ravito. J’ai opté pour le plus grand parcours. Et ne connaissant pas la boucle supplémentaire, je ne m’éternise pas car je préfère gagner du temps pendant qu’il fait jour. J’arrive dans un single assez rapidement et j’entends le participant que je viens de doubler qui préviens son camarade situé devant moi « attention ! le mec derrière toi envoie du lourd ». Il n’y en a qu’un qui me résiste jusqu’au deuxième ravito. Le ravito enfilé à la vitesse de l’éclair, me voilà sur la boucle spécifique. Un participant arrivant en face me lance « ah ! bah t’es pas rendu mon gars ». une fois arrivée dans la partie technique et physique, je comprends ce qu’il a voulu dire. C’est une portion single en dévers à flanc de coteau qui longe la rivière le Tenu avec passage entre les arbres. Mais mon manche à balai qui me sert à guider ma monture ne passe pas partout. Ce qui retire tout le plaisir. En plus ce doit être ici qu’ils ont mis les 380 mètres de dénivelé. Après Je retrouve le fléchage en double-sens qui indique que je suis de nouveau sur le tronçon commun. Je roule en compagnie d’un gars qui me colle à la roue sur cette longue partie jonchée de flaques. Mais à la Guibretière, c’est la bifurcation 35/55, il s’arrête pour attendre son copain. Je continue donc seul sur le 55. Après avoir rouler sur la digue du lac de Grand-lieu, la luminosité commence à faiblir mais j’arrive enfin au troisième ravito. En discutant avec les ravitailleurs, je comprends pourquoi mon camarade s’est arrêté. En fait, voyant la nuit s’approcher, il a préféré raccourcir son parcours afin de ne pas rentrer avec les lampes. Ils ont l’habitude par ici. Me voilà reparti sur portion boisée et je rattrape un couple parti sur le 35. je m’arrête au milieu du champ pour installer ma lampe. Je repars derrière mes nouveaux compagnons de route en éclairant le sombre single comme en plein jour. Voyant, ça ils me demandent repasser devant. Sur le parcours il y a un panneau qui annonce « attention danger fossé ». Pour longer le fossé, il y a deux solutions. La première consiste à jouer l’équilibriste sur la crête contre la clôture. La seconde est de profiter des palettes déposées sur le ruisseau. Mais voilà par le poids du bonhomme, le flotteur coule, trempant les pieds par la même occasion. De toute manière, il faut rouler dans le ruisseau pour passer dans le tunnel qui traverse sous la route. Il est 22h00, je choisi l’option facile proposée par l’organisateur. En fait, c’est une succession de sortie et d’entrée dans le ruisseau qui m’amène jusqu’à une vaste étendue de verdure. Je suis dans le lit du lac asséché au milieu des vaches avec comme fil conducteur, la clôture électrifiée. J’ai tellement mal au cul que j’ai hâte d’arriver. Il est 22h25 lorsque je débarque sur la ligne d’arrivée, les autres sont surpris de me voir arriver par ici. En fait ils confirment qu’ils ont choisi la route comme chemin de retour. J’ai bien mérité mon dernier ravito qui est un fourré avec un steak et de la salade accompagné d’une bière pression.              

Parcours :

*      Le parcours fait 50.9 kilomètres avec 3 ravitos aux kilomètres 12.5, 23 et 42.

Conditions de route :

*      Le thermomètre affiche 29 degrés, ciel bleu, terrain roulant.

Evènements survenus :

*      Aucun incident à signaler.

Légende : Parcours ----- Incidents . Ravitaillements .