Résumé :
Ce matin, le réveil
sonne plus tôt que d’habitude car le départ est prévu à 6h00. sur le parking,
personne même pas Roland qui s’est pré inscrit. Alors je m’en vais seul à VERNEUIL
L’ETANG pour la deuxième édition du Raid du fromage mou. Un petit crachin
m’accueille. « Loulou, N°3, 73 km » m’annonce-t-on au retrait des
plaques de guidons. Mais finalement à 7h00, je pars avec mes deux copains de
LIMEIL, Hommer (N°1) et Tof
(N°2), mais sur le 105 km.
D’ailleurs, il faut faire le choix dès la sortie de la ville. Les chemins
sont de véritables éponges. La première difficulté arrive à la traversée de
l’ancienne voie SNCF encaissée. Même pas le temps de contrôler le vélo qu’il
part en glissage. Pour la remontée, heureusement qu’il y a une corde, sinon,
on y serait encore. Profitant d’une belle ligne plate, je prends le large.
Mais à la sortie du bois, je suis une rubalise
grise et blanche. Je m’aperçois de l’erreur lorsque j’arrive sur les croix à
la peinture que j’ai déjà aperçues 10 minutes
auparavant. Le demi-tour s’impose et je retrouve le tracé au niveau du menhir
de la Pierre couvée. Une petite erreur qui me coûte 1.5 km en plus. Mais les
problèmes continuent dans la côte. La patte de mon dérailleur se casse. Je
vais faire la réparation un peu plus haut sur le bitume à COURTOMER. Mes
espoirs de rattraper Hommer se réduisent. J’arrive
enfin au premier ravito, un peu loin à mon goût.
« Ah t’as loupé de peu Hommer et Tof ». Si tout va bien, je devrait
les retrouver au prochain ravito. Mais voilà, j’ai
beau fouetter les chevaux, ça ne va pas plus vite et au bas la côte du
deuxième ravito, je vois mes deux camarades au
sommet. Une tartine de compote et quelques quartiers d’orange et me voilà
reparti. Mais quelques tours de pédales plus loin, je constate qu’il y a du
jeu dans le boîtier pédalier. Par conséquent, les vitesses ont du mal à
passer, ce qui compromet fortement la chasse. Enfin presque car à l’entrée d’OZOUER LE VOULGIS, je retrouve les gars de QUINCY qui
m’annoncent qu’ils viennent de les voir passer. Mais voilà en croisant la
RN19, je pars en face, suivant la trace de l’an dernier. Puis vient la série
des traversées de l’Yerres. J’essaie de passer sur le vélo, mais le courant
me déporte et je me retrouve dans un trou avec de l’eau qui dépasse la barre
horizontale du cadre. Il est temps de mettre pied à terre. Perdant ainsi la
hauteur des pédales, je me retrouve avec les couilles trempées. Je suis à
peine sorti que le deuxième gué se traverse dans les mêmes conditions. A la
sortie du gué, c’est un chemin tracé à travers champs qui nous amène jusqu’au
troisième gué, le gué de Rochefort. Une chance, le soleil a fait son
apparition et la température est montée à 20°, j’en profite pour retirer
quelques couches vestimentaires. Il
est 12h30, lorsque j’arrive au troisième ravito.
Nous avons droit au saucisson et gruyère afin d’amener un peu de sel dans
l’organisme. Je profite de cet arrêt pour faire une petite sieste de 5
minutes avec l’encouragement du chien, car j’ai abandonné l’idée de continuer
sur le grand parcours. Je profite de l’arrivée du premier participant
revenant de la boucle 105 pour repartir. Le pédalier bouge de plus en plus et
il n’est pas évident de prendre appui sur les pédales. Dans la descente vers
le gué de perré de mont, je me fais attraper par une branche au niveau des
côtes, heureusement amorti par la sangle du sac. Je commence à raccourcir le
tracé sur la longue ligne droite du chemin des roses. La terre située le long
de la remontée de la ligne TGV est hyper amoureuse. Ce qui m’oblige à
débourrer avant de reprendre le chemin. A NOGENT SUR AVON, suite à manque de
fléchage, je remets 3 égarés sur le bon chemin. A la sortie du bois,
j’aperçois les silos de VERNEUIL L’ETANG, alors, c’est l’occasion de
raccourcir une dernière fois le tracé. Il est 14h45 et je suis bien, content
d’en avoir fini avec ce raid. J’échange mes impressions en dégustant le
sandwich au fromage. Il faut songer à rentrer car le froid commence à se
faire sentir.
Dans l’après-midi, je
remplace mon boîtier pédalier, mais avec une crainte. Les bagues de serrage
tournent dans les deux sens lors du démontage. Le nouveau tient mais jusqu’à
quand ?
Parcours :
Le parcours fait 80.9 kilomètres
avec 3 ravitos aux kilomètres 29, 43 et 67.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
14 degrés, crachin au départ avec éclaircies, chemins détrempés.
Evènements survenus :
Kilomètre 18.4, casse de
la patte de dérailleur.
Kilomètre 44, jeu dans
le pédalier.
Kilomètre 69.5, embrochage
avec une branche.
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