DIMANCHE 09 JUIN 2013

RAID DU FROMAGE MOU

VERNEUIL L’ETANG (77)

Résumé :

*      Ce matin, le réveil sonne plus tôt que d’habitude car le départ est prévu à 6h00. sur le parking, personne même pas Roland qui s’est pré inscrit. Alors je m’en vais seul à VERNEUIL L’ETANG pour la deuxième édition du Raid du fromage mou. Un petit crachin m’accueille. « Loulou, N°3, 73 km » m’annonce-t-on au retrait des plaques de guidons. Mais finalement à 7h00, je pars avec mes deux copains de LIMEIL, Hommer (N°1) et Tof (N°2), mais sur le 105 km. D’ailleurs, il faut faire le choix dès la sortie de la ville. Les chemins sont de véritables éponges. La première difficulté arrive à la traversée de l’ancienne voie SNCF encaissée. Même pas le temps de contrôler le vélo qu’il part en glissage. Pour la remontée, heureusement qu’il y a une corde, sinon, on y serait encore. Profitant d’une belle ligne plate, je prends le large. Mais à la sortie du bois, je suis une rubalise grise et blanche. Je m’aperçois de l’erreur lorsque j’arrive sur les croix à la peinture que j’ai déjà aperçues 10 minutes auparavant. Le demi-tour s’impose et je retrouve le tracé au niveau du menhir de la Pierre couvée. Une petite erreur qui me coûte 1.5 km en plus. Mais les problèmes continuent dans la côte. La patte de mon dérailleur se casse. Je vais faire la réparation un peu plus haut sur le bitume à COURTOMER. Mes espoirs de rattraper Hommer se réduisent. J’arrive enfin au premier ravito, un peu loin à mon goût. « Ah t’as loupé de peu Hommer et Tof ». Si tout va bien, je devrait les retrouver au prochain ravito. Mais voilà, j’ai beau fouetter les chevaux, ça ne va pas plus vite et au bas la côte du deuxième ravito, je vois mes deux camarades au sommet. Une tartine de compote et quelques quartiers d’orange et me voilà reparti. Mais quelques tours de pédales plus loin, je constate qu’il y a du jeu dans le boîtier pédalier. Par conséquent, les vitesses ont du mal à passer, ce qui compromet fortement la chasse. Enfin presque car à l’entrée d’OZOUER LE VOULGIS, je retrouve les gars de QUINCY qui m’annoncent qu’ils viennent de les voir passer. Mais voilà en croisant la RN19, je pars en face, suivant la trace de l’an dernier. Puis vient la série des traversées de l’Yerres. J’essaie de passer sur le vélo, mais le courant me déporte et je me retrouve dans un trou avec de l’eau qui dépasse la barre horizontale du cadre. Il est temps de mettre pied à terre. Perdant ainsi la hauteur des pédales, je me retrouve avec les couilles trempées. Je suis à peine sorti que le deuxième gué se traverse dans les mêmes conditions. A la sortie du gué, c’est un chemin tracé à travers champs qui nous amène jusqu’au troisième gué, le gué de Rochefort. Une chance, le soleil a fait son apparition et la température est montée à 20°, j’en profite pour retirer quelques couches vestimentaires.  Il est 12h30, lorsque j’arrive au troisième ravito. Nous avons droit au saucisson et gruyère afin d’amener un peu de sel dans l’organisme. Je profite de cet arrêt pour faire une petite sieste de 5 minutes avec l’encouragement du chien, car j’ai abandonné l’idée de continuer sur le grand parcours. Je profite de l’arrivée du premier participant revenant de la boucle 105 pour repartir. Le pédalier bouge de plus en plus et il n’est pas évident de prendre appui sur les pédales. Dans la descente vers le gué de perré de mont, je me fais attraper par une branche au niveau des côtes, heureusement amorti par la sangle du sac. Je commence à raccourcir le tracé sur la longue ligne droite du chemin des roses. La terre située le long de la remontée de la ligne TGV est hyper amoureuse. Ce qui m’oblige à débourrer avant de reprendre le chemin. A NOGENT SUR AVON, suite à manque de fléchage, je remets 3 égarés sur le bon chemin. A la sortie du bois, j’aperçois les silos de VERNEUIL L’ETANG, alors, c’est l’occasion de raccourcir une dernière fois le tracé. Il est 14h45 et je suis bien, content d’en avoir fini avec ce raid. J’échange mes impressions en dégustant le sandwich au fromage. Il faut songer à rentrer car le froid commence à se faire sentir. 

*      Dans l’après-midi, je remplace mon boîtier pédalier, mais avec une crainte. Les bagues de serrage tournent dans les deux sens lors du démontage. Le nouveau tient mais jusqu’à quand ?

Parcours :

*      Le parcours fait 80.9 kilomètres avec 3 ravitos aux kilomètres 29, 43 et 67.

Conditions de route :

*      Le thermomètre affiche 14 degrés, crachin au départ avec éclaircies, chemins détrempés.

Evènements survenus :

*      Kilomètre 18.4, casse de la patte de dérailleur.

*      Kilomètre 44, jeu dans le pédalier.

*      Kilomètre 69.5, embrochage avec une branche.

Légende : Parcours ----- Erreur -----  Raccourci -----  Incidents . Ravitaillements .