Résumé :
Ce matin, mes collègues de PALAISEAU organisent une journée de
cohésion. Plusieurs activités sont au programme. Bien sûr le VTT est à
l’affiche. Alors 22 me voilà, c’est avec plaisir que je réponds à
l’invitation. Comme les conditions climatiques le permettent, j’ai décidé d’y
aller à VTT. J’ai élaboré un tracé qui n’est pas le plus court en prenant la
piste le long de la francilienne et la vallée de l’orge avec la traversée de
la RN20 par la passerelle. Le long du Bois Talon, je me fais courser par les
chiens. La technique pour les calmer, foncer dessus. Les 20 Kilomètres sans
difficultés sont avalés en 1 heure. J’ai même de l’avance sur l’horaire de
rassemblement à l’entrée du camp du 121ème Régiment du Train. A
9h00, c’est le briefing avec café croissant. Finalement ça ne change pas des randos. La présentation du parcours nous annonce deux
côtes et demie. 9h15, on se met enfin en route. Au croisement de la RD116,
nous avons l’abandon d’un capitaine qui n’ose pas se risquer avec ses pneus
cordes apparentes. J’en profite pour resserrer la tige de potence de l’autre
capitaine qui nous accompagne. « Ca sert d’avoir des pros avec
nous » dit-il. Puis viens la fameuse zone marécageuse du GR111 le long
du mur d’enceinte du camp. Tout le monde est positionné sur le sommet de
l’ornière. Et là je leur fais une démonstration de franchissement pour ne pas
déroger à ma citation. Arrivés sur le plateau on reprend la direction de
MARCOUSSIS par la descente vers le
parc de Bellejame. Arrivés au centre-ville de
MONTLHERY, je prends les commandes du groupe pour le faire escalader la Tour
par les épingles plutôt que par la route comme c’était prévu. Nous profitons
d’une petite pause bien méritée au sommet. Il fait déjà 28 degrés et la
gourde s’assèche à la même vitesse que le gosier. Dans la descente, le groupe
se divise en deux suite à une cassure. Je pars à leur rencontre du deuxième
groupe pendant que le premier groupe continue. Et au bout de 500 mètres, la
jonction est opérée. La partie finale est roulante en suivant l’orge jusqu’à
ARPAJON, ce qui nous a permis de rattraper le temps perdu. Il nous reste plus
que la remontée d’OLLAINVILLE pour retrouver
l’entrée du camp. Le temps de se débarbouiller, il est temps de passer à
table. L’après-midi est bien entamé qu’il faut songer au retour. J’ai à peine
parcouru 100 mètres
que je me prends un nid de poule « Pan, Pschitt, Pshitt,
Pschitt, croch, croch…».
Je m’arrête pour regarder l’étendue des dégâts. Alors, la chambre à air
explosée, le pneu avec la toile apparente, la jante légèrement tordue et un
rayon cassé. Le rayon étant positionné du bon côté, je le change. Je redresse
la jante, remplace la chambre à air. Il ne reste plus qu’à croiser les doigts
que le pneu tienne jusqu’à la maison. Bon ça saute un peu de l’arrière, il
faudra que je fignole le voilage de la roue à la maison. Maison que j’ai hâte
de retrouver pour me desaltérer tellement, le
soleil cogne.
Parcours :
Le parcours fait 32.4 kilomètres.
Le parcours de liaison
fait 19.6
kilomètres à l’aller et 21.7 au retour, 41.3 au total
Le cumul des distances affiche
73.7 kilomètres
pour 528 mètres
de dénivelée.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
20 degrés, ciel bleu chemins roulants avec d’infimes portions boueuses.
Evènements survenus :
Kilomètre 3.7,
resserrage tige de potence pour le capitaine.
Kilomètre 32.5,
crevaison, déchirure pneu, jante légèrement tordue et casse rayon sur la roue
arrière pour Loulou.
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