Résumé :
Ce matin, au moment de
sortir les vélos du garage, Guy trouve sa roue crevée. Puis il faut chercher
la Poste pour qu’Eric poste sa carte postale. Le départ se fait vers l’est en
reprenant le GR que Roland et Eric ont empruntés mardi après midi sur leur
dernier jour de liaison depuis bondoufle. Jean- mi est resté à l’hôtel pour
reposer son dos. Ayant été un peu bousculé avec ce passage en ville, je ne
regarde pas le GPS et je laisse Fred prendre les commandes. La trace du
retour est prise pour l’aller. Au carrefour, je remets le groupe sur le bon
parcours et laisse Fred diriger la troupe pour me reposer. Nous sommes à
peine partis que Guen chute dans une belle ornière
gorgée d’eau. Après avoir escalader le GR, Roland par excès de puissance, se
met en travers et c’est la chute. Juste avant la descente vers les gorges du
vivier, Guen fait de la mécanique en réglant le
serrage de la pédale. Les marches sont le seul passage pour accéder au bas de
la vallée et découvrir la source d’eau chaude et grotte de la fée Gisèle. Et
bien sûr, c’est par les marches qu’il faut remonter sur l’autre flanc.
Ensuite c’est une succession d’entrée de foret privée qui m’oblige à
rechercher la trace de délestage. Mais à force de chercher avec le GPS, il
est déjà 11H00. La décision de prendre la RD3 et la RD244 pour rallier PRE-EN-PAIL par la route se fait
en étalant la carte sur le guidon. Il est midi, lorsque nous arrivons en
ville. Nous laissons Guen et Kiki pendant que nous escaladons le mont
des avaloirs par l’intérieur. Une
pente moyenne de 7% avec un pic à 13%. Jacques ripe sur une caillasse et
chute dans un virage. Il nous a fallu 45 minutes pour monter au Belvédère. La
brume limite la vue depuis la coupole. Ce n’est pas tout, mais il faut
redescendre pour aller se restaurer. 7 minutes suffisent pour descendre les 6 km vent dans le nez qui
nous séparent du restaurant où sont déjà attablés nos deux copains laissés une
heure avant. Les 5 minutes de retard sur l’horaire prévu ne se font pas trop
ressentir car c’est la panique au restaurant pour nous servir le menu du
jour. Comme il faut gagner un peu de temps, je décide que le retour commence
par le chemin de ce matin jusqu’à l’Hardonnière.
Nous reprenons le tracé prévu qui nous amène sur une barrière que nous
franchissons après que Guen soit allé repérer la
faisabilité. Les vaches lui courent après par curiosité. Jacques
disparaît dans les herbes et les ronces pendant que Roland chute en
franchissant le ruisseau délimité par un barbelé. Nous sommes de nouveau
obligé d’ouvrir les barrières pour continuer sur ce qui devrait être le
chemin. Un peu plus loin, nous sommes arrêtés par une traversée de vaches.
Nous en profitons pour discuter avec l’agriculteur. La dernière escale se
fait à la chapelle de Lignou qui ressemble à une
église turque avec son dôme et son minaret. A l’intérieur, j’admire les beaux
vitraux. L’arrivée à l’hôtel se fait à 18h12 après 74 km et 1163 mètres de
dénivelé.
Parcours :
Le parcours fait 68.5 kilomètres
avec un ravito au kilomètre 45.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
11 degrés, ciel blanc le matin avec une pointe à 19 degrés l’après-midi,
chemins roulants.
Evènements survenus :
Kilomètre 0, crevaison
de la roue de Guy.
Kilomètre 4.7, chute de Guen.
Kilomètre 6.8, chute de
Roland
Kilomètre 8.7, réglage
pédale automatique pour Guen.
Kilomètre 37.3, chute de
Jacques.
Kilomètre 54.8, Chute de
Jacques
Kilomètre 55, chute de
Roland.
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