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Résumé :
 Ce matin, c’est les
randonnées de la mi-carême à OZOIR-LA-FERRIERE. Avec le souvenir que j’en ai,
ça ne va pas être du gâteau. Deux groupes se forment aux inscriptions. 35 km pour une remise en
jambe pour Kiki, Christian et Michel. 55 km pour Roland, Eric et moi-même. Ah non,
nous croisons les deux « P » qui arrivent sur le parking au moment
où nous commençons la rando, ce qui fait que nous
seront 5 sur la grande distance. La première frayeur a lieu juste après le
tunnel de la gare. Nous montons la rampe, mais il faut penser à braquer à
gauche pour éviter de tomber dans le diverticule. Nous sommes à peine dans
les bois, que le décor est planté au moment où le vélo se plante dans la
bouillasse. Ce qui est sûr, vu l’état des chemins, c’est que la thalasso est
assurée pendant toute la matinée. On perd Roland rapidement, il faut dire
heureusement que ma transmission est neuve. Au gré d’un arrêt Roland revient
mais ce n’est que temporaire. Il aura fallu 8 kilomètres pour
que Phil et Philippe me rattrapent. J’arrive à maintenir le contact suite à
un loupé dans un virage en épingle. Je prends la grande allée pendant qu’ils
sillonnent sur la contre-allée un peu bouchonnée. Au moment d’une pause
photo, Eric me rejoint. Un petit peu avant le premier ravito,
mon oeil est attiré par des sculptures sur les troncs d’arbres. Les
ravitailleurs nous annoncent que le plus dur est passé. Dans la traversée de
FERRIERES, un jeune nous fait un départ en danseuse dans la côte. Je lui
laisse un peu prendre un peu d’avance avant de me lancer à sa poursuite. Et
au sommet, il est un peu surpris de me voir à sa hauteur. Nous voilà sur la
grande avenue qui passe devant le château. Je lance la machine. 36 km/h au compteur. Eric
observe l’impossibilité du jeune à prendre ma roue. Il nous quitte à la
bifurcation 35/55. et c’est là que nous arrivons à la carrière. Le mélange de
sable et d’herbe s’agglutine et demande un débourrage. Eric retrouve son twenty-niner rencontré la semaine dernière. A la sortie
de la sablière et du marécage, je n’ai plus que le contact visuel avec Eric
et son nouveau compagnon de route. Je l’ai retrouve au deuxième ravito, un peu loin du premier, après avoir roulé en
solitaire pendant 13
kilomètres et piochant dans mes réserves. Je me méfie
de la distance annoncée de 15 kilomètres à l’élastique. Et nous revoilà
partis pour les zones marécageuses. Mais là ma devise prend tout son sens. Le
chemin n’existe plus et il faut traverser obligatoirement les flaques. C’est
utile d’avoir un 29
pouces, car on a l’impression qu’il franchit les mares
d’eau sur des échasses. Le chemin est trop défoncé dans la forêt d’ARMAINVILLIERS et je me laisse distancer. Je retrouve le
moral, lorsque je passe sous la RD471 au carrefour de Belle Croix. 12h36,
j’arrête le GPS pour aller me restauré. Je retrouve
Eric, Christian et Kiki. Il m’annonce que Michel a chuté dans un fossé au
environ du 6ème kilomètre. Etant trempé jusqu’aux os, il a préféré
abandonner. Roland n’est toujours pas
arrivé au moment où nous chargeons les vélos sur la voiture.
Parcours :
Le parcours fait 54 kilomètres avec
deux ravitos aux kilomètres 18.6 et 41.5.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 5
degrés, brume, chemins collants et détrempés.
Evènements survenus :
Kilomètre 6, chute et
abandon de Michel.
Kilomètre 10, erreur de
parcours pour Loulou
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