Résumé :
Ce matin, c’est reparti
pour les randos franciliennes. Roland, Eric et
Christian m’accompagnent à VERSAILLES-PORCHEFONTAINE. Dès le départ, on voit
bien que ce sont de nouveaux parcours, car on ne traverse pas l’A86. apparemment
on va rester au nord, mais vu comment le début est on va frôler les 1000 mètres de
dénivelé. Les successions de côtes me donnent chaud et impose une escale
déshabillage. Phil et Philippe, partis plus tard, arrivent à notre hauteur. Cette
année l’humour est de rigueur. Des panneaux annoncent les changements de direction
en haut des côtes mais pas en bas. Avec la boue mes freins ne me donnent pas satisfaction.
Ce qui me vaut quelques tout droit. Nous sommes déjà arrivés au premier ravito. Ça change de la semaine dernière avec une
distance réduite de moitié et une quantité et un choix réduit dans les mêmes proportions. On
ne peut pas tout avoir. Plus on avance dans la matinée, plus le terrain est gras.
Et avec ces côtes et descentes toutes les 5 minutes, ça commence à en énerver
plus d’un. A MEUDON, Panurge a emmené un groupe d’une vingtaine de moutons et
j’en faisais parti. Au bout, je n’ai pas rebrousser chemin, mais improvisé un
« coupé de fromage ». Au deuxième ravito
toujours aussi maigre, j’opte pour une soupe chaude. Jusque là Christian suit
à son rythme. A CHAVILLE, histoire d’en finir avec la forêt de MEUDON, l’organisateur
a inséré une boucle dans le peu de verdure encore inexplorée. Ce matin, on, a
eu droit à la visite des cimetières, car une fois avoir passé le quatrième, c’est
là que les ennuis commencent lorsque j’ai voulu freiner dans la descente. Les
courbes se sont élargies et les arbres se sont rapprochés. La seule solution
pour continuer la rando est le pied sur le pneu
arrière. Certes ça fait du bruit, mais ça freine. Au gré du parcours, nous
rencontrons un extraterrestre. Il roule avec des de 10cm de largeur. Maitre corbeau a dit que toutes les méthodes sont bonnes
pour rouler dans la boue, mais là c’est l’extrême. A la sortie des fausses
reposes nous attaquons un secteur urbain qui nous ramène vers l’arrivée avec
une dernière incursion en sous bois. Je suis bien content d’avaler mon
sandwich moutarde saucisse et d’en avoir fini.
Parcours :
Le parcours fait 38.3 kilomètres
avec deux ravitos aux kilomètres 10.3 et 23.2.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 5
degrés, ciel blanc, terrain détrempé.
Evènements survenus :
Kilomètre 28.3, plus de
frein pour Loulou.
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