DIMANCHE 06 JANVIER 2013

LE LAC DES TROIS PROVINCES

NOYERS-SUR-CHER (41)

Résumé :

*      Ce matin, Comme je suis chez mes parents pour le week-end et que ça coïncide avec une rando organisée à proximité, j’en ai profité pour emmener mon VTT. 8h10, je viens d’avaler mon café, j’enfourche malgré le jour qui n’est pas encore levé. Sans être étonné, j’entends « Il est pourri son vélo à celui là !, par contre il éclaire bien , finalement on va le suivre. Et c’est comme ça que j’ouvre le parcours avec deux compagnons de chemins. Le début est roulant car il se situe en sous-bois. Puis un panneau nous annonce « Palmes et tuba obligatoire ». Auraient-on droit à une initiation plongée. La réponse ne va pas tarder à se faire savoir. Mes compagnons ont de suite compris mon vélo était dans cet état lorsque j’ai décider d’attaquer la flaque de front. Les moyeux submergés, ça passe mais pour le fun je la refais pour la photo. C’est là que les choses vont se gâter car la suite va être une succession de passage détrempés. Autant éprouvant que de monter une côte. C’est vrai qu’avec tout ce qu’il est tombé pendant la semaine, il fallait pas s’attendre au pire. Au lieu dit des bruyères, le doute s’installe car la flèche indique qu’il faut traverser la cour de la ferme. Après confirmation du propriétaire, nous passons. A force de faire l’élastique avec mes pauses photos, je me fais distancé par mes compagnons. A l’étang neuf, après 17 km, lors d’une photo prise sur l’écluse, j’aperçois les premiers participants partis au jour levé. Je les grade en ligne de mire jusqu’au ravito qui s’appelle désiré. En plus des ingrédients traditionnels, il y a des sandwiches au pâté ou au fromage, toast à la confiture et pour ceux qui voulaient du chaud, boudin noir et morceau de lard cuit au barbecue. Avec un vin chaud pour accompagné tout çà. Un ravito digne de Gargantua. Apparemment la boucle 50 km est roulante. Enfin presque, car les deux premiers kilomètres, les pneus faisaient ventouse. Mais c’est vrai qu’avec une majorité de forêt, je suis vite revenu au ravito. Ravito unique pour toutes les distances proposées. J’opte une nouvelle fois pour la collation chaude. « Bondoufle, où ça se trouve ? » me demandent des participants en voyant le blason de la ville sur mon maillot. Le temps de discuter, le temps passe. Il est déjà 11h00, il reste 15 kilomètres.  Dans un monde idéal, j’aurais du arriver à midi au point de départ. Mais au moment de passer le gué des clairs, je constate que ma patte de dérailleur est cassée. Je provoque encore la stupéfaction des participants, lorsque je déballe le contenu de ma gourde. « Mais c’est qu’il est équipé !» Et après 3 modèles de patte, j’entame la réparation en commençant par nettoyer la boue. Après 15 minutes d’arrêt forcé, je repars. Une dernière bifurcation propose une version facile et une dure. Tellement dure qu’il faut la trouver. Heureusement la trace était dans le GPS, je n’avais plus qu’à suivre. 12h15, j’arrive sur la place du marché où mon fan club m’attend. Mes parents sont venus voir à quoi l’arrivée d’une randonnée VTT. Kir cassis, petits gâteaux, pas de coupe ni de cadeau à la tombola, je suis bien content d’en avoir fini avec cette rando qui aurait pu s’appeler la rando de BOB l’éponge. Et dire qu’il y en qui se plaignent que la Bondoufloise c’est plat. Là il n’y avait que 238 mètres de dénivelé. Un peu plus de 160 volontaires ont fait l’effort de venir en ce jour d’épiphanie.

Parcours :

*      Le parcours fait 47 kilomètres avec deux ravitos aux kilomètres 23.2 et 34.1.

Conditions de route :

*      Le thermomètre affiche 8 degrés, ciel blanc, terrain détrempé.

Evènements survenus :

*      Kilomètre 38.5, casse de la patte du dérailleur.

Légende : Parcours -----  Détour -----  Incidents . Ravitaillements . Bonne action.