Résumé :
Ce matin, Comme je suis
chez mes parents pour le week-end et que ça coïncide avec une rando organisée à proximité, j’en ai profité pour emmener
mon VTT. 8h10, je viens d’avaler mon café, j’enfourche malgré le jour qui
n’est pas encore levé. Sans être étonné, j’entends « Il est pourri son
vélo à celui là !, par contre il éclaire
bien , finalement on va le suivre. Et c’est comme ça que j’ouvre le parcours
avec deux compagnons de chemins. Le début est roulant car il se situe en
sous-bois. Puis un panneau nous annonce « Palmes et tuba
obligatoire ». Auraient-on droit à une initiation plongée. La réponse ne
va pas tarder à se faire savoir. Mes compagnons ont de suite compris mon vélo
était dans cet état lorsque j’ai décider d’attaquer la flaque de front. Les
moyeux submergés, ça passe mais pour le fun je la refais pour la photo. C’est
là que les choses vont se gâter car la suite va être une succession de
passage détrempés. Autant éprouvant que de monter une côte. C’est vrai
qu’avec tout ce qu’il est tombé pendant la semaine, il fallait pas s’attendre
au pire. Au lieu dit des bruyères, le doute s’installe car la flèche indique
qu’il faut traverser la cour de la ferme. Après confirmation du propriétaire,
nous passons. A force de faire l’élastique avec mes pauses photos, je me fais
distancé par mes compagnons. A l’étang neuf, après 17 km, lors d’une photo
prise sur l’écluse, j’aperçois les premiers participants partis au jour levé.
Je les grade en ligne de mire jusqu’au ravito qui
s’appelle désiré. En plus des ingrédients traditionnels, il y a des
sandwiches au pâté ou au fromage, toast à la confiture et pour ceux qui
voulaient du chaud, boudin noir et morceau de lard cuit au barbecue. Avec un
vin chaud pour accompagné tout çà. Un ravito digne
de Gargantua. Apparemment la boucle 50 km est roulante. Enfin presque, car les
deux premiers kilomètres, les pneus faisaient ventouse. Mais c’est vrai
qu’avec une majorité de forêt, je suis vite revenu au ravito.
Ravito unique pour toutes les distances proposées.
J’opte une nouvelle fois pour la collation chaude. « Bondoufle, où ça se
trouve ? » me demandent des participants en voyant le blason de la
ville sur mon maillot. Le temps de discuter, le temps passe. Il est déjà
11h00, il reste 15
kilomètres.
Dans un monde idéal, j’aurais du arriver à midi au point de départ.
Mais au moment de passer le gué des clairs, je constate que ma patte de
dérailleur est cassée. Je provoque encore la stupéfaction des participants,
lorsque je déballe le contenu de ma gourde. « Mais c’est qu’il est
équipé !» Et après 3 modèles de patte, j’entame la réparation en
commençant par nettoyer la boue. Après 15 minutes d’arrêt forcé, je repars.
Une dernière bifurcation propose une version facile et une dure. Tellement
dure qu’il faut la trouver. Heureusement la trace était dans le GPS, je
n’avais plus qu’à suivre. 12h15, j’arrive sur la place du marché où mon fan
club m’attend. Mes parents sont venus voir à quoi l’arrivée d’une randonnée
VTT. Kir cassis, petits gâteaux, pas de coupe ni de cadeau à la tombola, je
suis bien content d’en avoir fini avec cette rando
qui aurait pu s’appeler la rando de BOB l’éponge.
Et dire qu’il y en qui se plaignent que la Bondoufloise
c’est plat. Là il n’y avait que 238 mètres de dénivelé. Un peu plus de 160
volontaires ont fait l’effort de venir en ce jour d’épiphanie.
Parcours :
Le parcours fait 47 kilomètres avec
deux ravitos aux kilomètres 23.2 et 34.1.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 8
degrés, ciel blanc, terrain détrempé.
Evènements survenus :
Kilomètre 38.5, casse de
la patte du dérailleur.
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