Résumé :
Ce matin, je retrouve au
rendez-vous les routiers qui vont faire un repérage pour la rando
Toutes A Paris. Kiki n’ayant pas réparé
son VTT part avec eux. Le gong a sonné et je suis seul à me rendre à D’HUISON-LONGUEVILLE.
En déballant mes affaires, je m’aperçois que je n’ai qu’un gant. L’option
gants de manutention s’impose. Je passe beaucoup de temps à discuter avec mes
copains que je retrouve après cette interruption estivale. J’accroche ma
plaque de cadre n°268 avant de m’élancer sur le 72 kilomètres, « c’est
mon choix » comme disait feu Jean-Luc DELARUE. Le premier tronçon m’est inconnu
mais il me plait bien. Il est technique avec du sable et des pavés pour arriver
sur une vue plongeante sur la petite église de VAYRES-SUR-ESONNE. Heureusement
que tout le tracé n’est pas du même acabit car j’aurais opté pour une
distance plus courte. Retour sur le GR ou un problème de couleur perturbe les
participants. J’en fais aussi les frais pensant que le noir était réservé à
la grande distance. Un organisateur m’indique la couleur rouge comme guide à
ne pas quitter. Une succession de parties sablonneuse et roulante m’amène à
grand pas au château de FARCHEVILLE. Une fois avoir traversé la RD837, le
vent s’invite. Le premier ravito sur PUISELET-LE-MARAIS est le bienvenu. J’entame
un petit brin de causette avec d’autres camarades de jeu avant de regonfler
le pneu arrière. J’avais réduit la pression pour la première partie. Les tracés
se rejoignant de temps en temps, je retrouve des participants partis sur des
distances inférieures. Ça motive d’avoir un fan-club tout au long de la rando. Bon
de temps en temps, il faut savoir patienter derrière les vététistes moins
habitués. Au deuxième Ravito, j’ai les crampes qui commencent à se faire
sentir. Je crois que je vais raccourcir le parcours. A la butte blanche, je
me fais tasser dans les ronces par un participant au couleur de Würth occupé à trouver un sillon dans cette portion
sablonneuse. Puis peu après, je suis obligé de monter par la caillasse encore
bouchonné par le même vététiste qui ne s’écarte pas. Ouf, cette fois-ci, il
est derrière. Au niveau des centres équestres de LARDY, je décide de suivre
les flèches vertes du 52 km
afin de soulager les mollets. Le contrat est rempli car j’ai déjà 46km au
compteur. Les longues lignes droites me permettent de soulager les crampes. Je
termine la rando en empruntant la dernière boucle
72km pour les derniers mètres de dénivelé de la matinée. Oh la, la fatigue
est bien là car je prends large les courbes descendantes qui m’amène vers l’arrivée.
Le casse-croute me redonne un peu de peps mais pas assez car en repartant au
parking, ce trouce une bosse avec un caillou au
sommet. Le manque de lucidité suite aux 1132 mètres de
dénivelé, me fait butter sur ce rocher. C’est la chute vers le pied du talus.
Rien de cassé à la sortie du roulé-boulé.
Parcours :
Le parcours fait 61.3 kilomètres
avec deux ravitos au kilomètres 17 et 38.6.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 20
degrés, ciel bleu et terrain roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 2, vérification
serrage plateaux du pédalier de Loulou.
Kilomètre 61.5, chute de
Loulou (hors rando).
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