Résumé :
Ce matin, j’avais prévu
partir à 7h00, mais la pluie a retardé mon départ. Finalement à 8h00, je fais
un passage devant le lieu du rendez-vous dominical. Il n’y a personne, alors
c’est parti pour le tracé que je me suis programmé dans le GPS. La
destination de non retour est MELUN par les bords de Seine. La descente vers
le cirque de l’Essonne se fait sur un chemin transformé en torrent pour
l’occasion. Je fais un petit détour à MOULIN-GALANT pour photographier les
vestiges de la SNCF. Mais
l’objectif se focalise sur les pandas de verdure sur le rond-point. J’ai
traversé la RN6 pour redescendre sur les bords de Seine. J’avais un doute sur
le chemin que j’avais mis sur mon tracé. L’hésitation s’est confirmée lorsque
l’entrée du chemin de Montchefsailles se montra.
Malgré la friche, j’essaie d’avancer en me faisant lécher les mollets par les
orties, puis les ronces. Enfin l’arbre couché a eu raison de ma tentative. Je
rebrousse chemin et je récupère mes manchettes qui étaient restées accrochés
dans le murier. A la sortie, je m’aperçois que mon sac est ouvert, mais rien
ne manque. Cette fois-ci je pars vers LE COUDRAY-MONTCEAUX pour descendre par
le chemin de l’écluse. A peine arrivé en bas, un poteau électrique est tombé
sur le grillage, mordant sur la voie ferrée. 9h15, je dégaine mon GSM et
compose le 17. J’attends la patrouille de police qui arrive pour constater
l’incident. Avec tout ça les aiguilles de la pendule ont tourné d’un quart
d’heure, je reprends le parcours. le chemin de halage m’emmène jusqu’à
PONTHIERRY. A la base de loisirs, je cherche la sortie. Une fois
être revenu sur le chemin qui s’est transformé en sentier, je dois fendre les
roseaux à cause d’une fréquentation inexistante. A VOSVES, je retrouve le
chemin pavé. Avec tout ce qu’il est tombé et s’il pleut encore, ça ne
m’étonnerait pas qu’on apprenne que la seine sorte de son lit. Ma prémonition
se réalise lorsque je tombe sur des pécheurs heureux d’avoir les pieds dans
l’eau. C’est du bitume jusqu’à MELUN où j’arrive à 11h00. pour le retour, ce
sera par la route. Je
croise pas mal de cyclos qui ont le même problème
que ceux que je rencontre en Vendée. Ils ne savent pas dire bonjour et ne
parlons pas des profiteurs. Vent de face, je stabilise à 29 km/h et ils se collent
dans ma roue sans prendre de relais. Merci qui ? J’ai trouvé la solution
pour les écarter, je passe au milieu des flaques d’eau qu’il y a sur les
bords de la route. Là
ils ont enfin compris. Ce n’est pas trop tôt mais je les abandonne à
MORSANG-SUR-SEINE pour reprendre les bords de Seine. Le sentier m’amène sur
la base nautique de PORT-SAINTRY. Je reprends la route jusqu’à CORBEIL. La
fatigue se fait sentir dans la côte de la RN6. et je retrouve le vent jusqu’à
BONDOUFLE.
Parcours :
Le parcours fait 73.5 kilomètres.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
20°, ciel couvert, vent et terrain humide mais roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 9.5, appel
vers le commissariat de Police.
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