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Résumé :
 Ce matin, les vacances
sont passées par là. Seul Roland est au rendez-vous. Michel et Christine sont
arrivés en retard. Sur le site de départ, nous retrouvons les « 3 P ». le temps de
boire mon café, Roland est déjà parti. Je chauffe les cuisses dans la
première côte. Il me faudra 9 kilomètres pour le rattraper, profitant
d’une escale sanitaire. 500
mètres plus loin, Roland m’offre un beau spectacle
avec un roulé boulé dans le sable. Malheureusement, vous n’aurez pas les
photos car je n’ai pas été assez rapide. Je prends un peu d’avance qui me
permet d’attendre Roland au ravito. Là il m’annonce qu’il restera sur le 55 km. Au pied de la côte
suivante, je le distance car j’ai opté pour 70 km. La montée sur Malabri par le GR se fait à pied. Après ça roule. Je
rentre entête dans le toboggan du camp des romains, suivi par un participant
qui ne connaît pas le coin. Il me fait confiance et se surprend à descendre
aussi vite. Mais comme dit la citation Ballancourtoise « si tu freine
t’es un lâche. A la sortie c’est une branche de sapin qui vient me gifler la joue. Une portion
roulante m’amène sur MOIGNY. Un passage par la platière de Bellevue avant de
revenir sur le Moulin Grenat. L’eau est noire, je trempe une roue puis les
pieds puis les mollets puis la roue arrière. J’évite un tronc d’arbre et
galère dans le sable qui est déposé au fond jusqu’à la sortie du gué. Mais ça
fait du bien un peu de fraicheur. Le deuxième ravito nous attend devant le
château de COURANCES. Les candidats à la grande distance sont moins nombreux.
Voilà, je suis à mi parcours, il me reste la montée sur le gîte de Launay qui
n’est pas droite car l’organisateur s’amuse à nous en éloigner à chaque fois
qu’on s’en rapproche. Au niveau des Hauts de chanvre, les flèches ont
disparues. Contrairement à l’an dernier, je ne fait pas demi-tour et
j’improvise mon premier détour et retrouve le tracé au Pressoir. Et aussi mes
camarades qui m’avaient distancé. Le premier ravito sert aussi à la troisième
escale. Mais ça se voit qu’il y a beaucoup de monde de passé car les
pastèques ont déserté les plateaux. J’en profite pour permuter les piles du Gps et de l’appareil photos. Pour dépasser un vététiste
qui a acheté la partie centrale du chemin, je force un peu le passage en
m’égratignant le bras gauche. Mais il y avait aussi des orties et là ça pique
plus que les ronces. Nous repassons de l’autre côté de l’Essonne, ça sent la fin. Dans la côte des
canches, le GSM retentit, c’est Michel qui m’annonce qu’ils en ont finit avec
le 40 km
en tandem. Arrivé à la carrière, les crampes commencent à s’annoncer alors,
j’improvise mon tracé en alternant avec le tracé officiel. Une fois sur la
RD949, c’est bitume jusqu’à l’arrivée.
Parcours :
Le parcours fait 55,3 kilomètres
avec trois ravitos aux kilomètres 14.1, 32.4 et 45.1.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
16°, ciel bleu et terrain roulant sauf en sous-bois humide.
Evènements survenus :
Kilomètre 9.5, chute de
Roland.
Kilomètre45.1, échange
piles GPS
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