Résumé :
5h00, le reveil sonne. La nuit fut courte avec seulement 4h00 de sommeil.
Le lit a beau me retenir, il faut que j’y aille. 6h00, je retrouve Roland au
départ de BONDOUFLE. Nous prenons la direction de la Seine-et-Marne car je
nous nous sommes inscrit au premier raid organisé par mon copain Memel.
Pensant avoir un chocolat dans un verre en plastique, on me le sert dans un
bol. Ça se transforme vite en petit déjeuner qui abreuve de commentaires tous
ceux qui me connaissent. N’est-ce pas Eric (du CCPP) et Hommer ?
Eric, le troisième bondouflois vient d’arriver.
Mais le temps que je passe aux toilettes et Roland est parti en éclaireur.
7h11, nous nous élançons sur une portion roulante à moyenne de 18km/h. c’est
que là il faut jauger l’effort car nous sommes parti pour 105 kilomètres et 1500 mètres de
dénivelé. Nous sommes à peine parti que la première difficulté se présente à
nous un talus de 10m de haut à escalader. Le seul moyen qu’on est de grimper
est la liane tendue par l’organisateur. Puis vient une série d’ornières qui
me fait chuter. Le vélo est scotché par les cornes enfoncées dans la boue. Nous repartons
sur le même rythme Nous venons de passer ARGENTIERES et nous apercevons
Roland. Le trio est nouveau formé au bout de 15km. C’est justement où il y a
la bifurcation 35/73 et 55/105. mais là, Roland ne se pose pas la question. Cette
première boucle nous amène sur le premier ravito situé en haut d’une côte. Ca
change ! mais la surprise, c’est qu’en repartant, nous traversons un
champ fraichement labouré. Nous revenons sur la bifurcation retrouvant de ce
fait le club de YERRES partis pour 73 km. Mais un doute s’installe car le tracé
ne correspond pas à celui de la
carte. Le parcours en étoile autour de CHAUMES-EN-BRIE nous
amène sur le deuxième ravito. Mémel nous invite au
château du Vivier pour nous restaurer. Roland n’étant pas venu pour faire du
tourisme s’en va en compagnie d’Eric. Pendant ce temps je visite les ruines.
Au sommet d’une des tours, j’ai une vue imprenable sur le parc. A vouloir
faire des photos, il ne me reste plus qu’à rouler en solitaire sans cramer
les ressources. J’ai mis 18 kilomètres avant de retrouver Roland en
pleine séance de mécanique à la sortie du gué des Morverts.
Il a cassé sa chaine. Eric l’a lâchement abandonné. Nous ne le rattraperons
jamais. Nous arrivons au ravito à midi, j’ai faim mais aussi sommeil. C’est
aussi la bifurcation 73/105. nous continuons vers l’extrémité ouest du
parcours avec un passage obligé dans le gué car le pont est fermé à la sortie
d’EVRY-GREGY. Mais aussi un single sympa et des portions encore inexplorées
au cours des différentes randos organisées dans le
coin. Nous sommes de nouveau à SOIGNOLLES pour terminer les victuailles du
ravito qu’on a quitté 1h25 plus tôt. Le gué du Perré-de-Mont est la 6ème et
dernière traversée de l’Yerres les pieds dans l’eau. Après un tronçon interminable
et boueux, place aux grandes lignes droites roulantes. Mais y a pas, je
régule à 20km/h. nous sommes dans les derniers en fin presque puisque nous
doublons Hommer victime de crampes. Les Silo de
GUIGNES nous annonce l’arrivée proche et redonne aussi un peu d’énergie. Une
petite série de photos en centre ville de VERNEUIL-L’ETANG avant d’arriver au
stade à 14h50. Le contrat est rempli car je m’étais fixé un objectif ne pas
rentrer après 15h00. Ca fait quand même 15km/h de moyenne. j’ai droit à un traitement
de faveur en mangeant à la table des organisateurs. 1 minute de sommeil
récupérateur avant de reprendre le chemin du parking de la gare et le retour
sur BONDOUFLE. Mémel nous a un peu volé car il n’y
avait pas de fromage mou, il n’y avait que 98 kilomètres et
seulement 1137 m
de dénivelé. Mais pour une première il est tout excusé.
Parcours :
Le parcours fait 97.7 kilomètres
avec quatre ravitos aux kilomètres 23.1, 36, 61 et 79.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 16°,
ciel gris et terrain roulant avec portions boueuses.
Evènements survenus :
Kilomètre 5.5, chute de
Loulou
Kilomètre 54, casse
chaine Roland
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