Résumé :
Aujourd’hui, c’est l’étape
la plus longue mais la plus plate. Au programme le tour du lac et si on a le
temps la visite du haras national de MONTIER-EN-DER. Mais ça ne va pas se
passer comme ça. Les 5 bars dans les pneus ajoutés à l’usure de la jante avant
et c’est l’explosion d’au moins 120 décibels après deux kilomètres. Roland me
prête son vélo pour trouver de quoi réparer. En compagnie de Fred, Eric, Michel
et Christine, je pars à la recherche du vélociste. Frein à disque et tout
suspendu, le baptême est violent mais je n’aime pas et préfère mon semi-rigide
à patins. Donc la première tentative infructueuse sous le chapiteau « foire
au vélo » du Leclerc nous renvoie vers le Décathlon. Michel et Christine
nous ont lâchés pour repartir vers l’hôtel pour récupérer la gourde. En ville nous
nous arrêtons au Véloxygène. Une roue mais pas d’axe
pour roue arrière de tandem. Alors suivant les conseils des vendeuses
(participantes au prochain rallye du désert) nous partons vers le deuxième
vélociste. La roue fixée sur le dos, nous traversons la ville pour arriver chez
Véloder. L’axe de roue en poche, nous repartons
retrouver le reste du groupe qui est resté. Les canards qui avaient fuit
reviennent petit à petit au cours de la réparation. Je laisse
la roue au bord du grillage, je la récupérerai au retour. Sur la piste qui
longe le canal d’amenée, un cyclo me fait remarquer
par que la vitesse est limitée à 30km/h au moment où je le double. A ECLARON,
nous prenons la direction des terres et LANDRICOURT ou nous croisons le maire
qui nous propose de faire de la pub pour son village au travers de nos
photos. A SAINTE-MARIE-DE-NUISEMENT, Kiki et Jean-Michel, ne trouvant plus le
groupe, filent vers le lac. Ayant été retenu au téléphone, je ne m’en suis aperçu
que lorsque j’ai retrouvé les autres. Je fixe un point de rendez-vous au
centre nautique. Nous pouvons continuer notre balade. Il est 11h30 à la presqu’ile
de LARZICOURT, je prends la décision de réserver le repas pour 13h00 à
MONTIER-EN-DER et de retravailler le tracé en conséquence. Il nous reste donc
22 kilomètres
à parcourir en 1h30. Je prends le temps de discuter avec un ornithologue qui
me montre un héron pourpré un nid de chevalier aboyeur. L’Eglise de CHAMPAUBERT
est notre dernière pause. La D384 est le terrain d’une longue poursuite. Il ne
faut surtout pas quitter la roue de Jacques qui me sert de lièvre. 12h58, je
me présente au restaurateur du « Joli-Bois » pendant le groupe
étiré arrive. Les légumes accompagnant le repas sont un peu légers et nous
avons droit aux portions de frites en rab. 15h30, nous remontons en selle. Je
raccourci le tracé mais j’ai un doute lorsque le lieu-dit « Le cul de
sac » s’affiche sur le GPS. Finalement ça passe. Les grandes allées
forestières puis l’ancienne voie nous emmène à LOUVEMONT. Je me suis arrêté
en, cours de route pour ramasser ma gourde. Les 6 premiers kilomètres de la traversée
du bois Jeanduset vont être la pire galère de ce
week-end. De l’herbe jusqu’aux genoux, des traces de passage de sangliers et des
ornières marécageuses minent le moral du groupe. Il y a même un essaim au dessus
de la tête qui nous oblige à continuer. Fred chute dans la dernière ornière un
peu avant que la décision d’abandonner ce tracé ne soit prise. Nous voilà de
retour sur les grandes allées carrossables qui nous ramènent dans la zone
commerciale de SAINT-DIZIER. Un grand ouf se lit sur les visages. Pendant que
Michel et Christine sont partis faire du shopping en ville et quel reste du
groupe rentre à l’hôtel, Eric m’accompagne pour aller récupérer ma roue. Avec
presque 95
kilomètres au compteur et l’ambiance qu’il règne dans
le groupe, je regrette d’avoir opter pour cette
dernière partie du parcours.
Parcours :
Le parcours fait 93.8 kilomètres avec
restaurant au kilomètre 61.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 24°,
ciel bleu et terrain roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 64, chute de
kiki.
Kilomètre 72, perte de
la gourde de Loulou.
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