Résumé :
Ce matin un peu de
mécanique pour régler les vitesses du vélo de Guénaël
qui ne veulent plus passer. Hier nous sommes revenus sur SAINT-DIZIER en
longeant la N4 depuis ANCERVILLE. Une belle descente qui nous sert de rampe
de lancement pour ce matin. A froid, ça fait mal ! Une alternance
de grandes allées en sous bois et chemin un peu détrempé avec des allées
bordées de colza illustrera la matinée. Petite escale à MAIRONVILLE pour la
photo humoristique. Kiki devant un totem baptisé par Christine « Les
différentes étapes de la vie ». A l’arrivée sur BAR-LE-DUC un single
nécessitant le porté du VTT sur une petite portion nous rappelle l’épisode de
la veille. Un
sens interdit nous oblige à contourner l’école. Au milieu de la descente qui
nous amène devant le Conseil Général de la Meuse, nous arrivons sur une
voiture en panne. Nous faisons notre bonne action en aidant les gens à ranger
la voiture sur le trottoir. Nous partons ensuite à la recherche d’un resto. A
force de passer devant toutes les auberges, il fallait bien tomber sur une
fermée. Alors, je ramène le groupe en centre ville. Le
« Patati-Patata » nous accueille. Après un repas copieux nous
ressortons de table il est 14h45 pour emprunter le premier kilomètre de la
voie sacrée. Une visite à travers la ville avant de récupérer le GR24 et par
la même occasion la
sortie. Le souci est que nous sommes dans la vallée et
qu’une cote de 1
kilomètre pour passer au sommet 95 mètres plus haut
environ 15% nous attend. Le profil est différent de celui du chemin de
l’aller. Le dénivelé est plus important. Nous arrivons à L’ISLE-RIGAULT et
nous traversons une papèterie désaffectée. Nous rencontrons des paint-baller pendant leur pause. Ils étaient aussi
surpris que nous et nous indiquent le chemin de la sortie. Une chance
car elle n’est pas évidente à trouver. Roland nous fait remarquer qu’il y a
un panneau d’interdiction de ce côté-là, mais pas de l’autre. est interdit de
pénétrer. Au centre ville une maison ornée de différentes scies à bois, retient
mon attention puis celle de kiki et Jacques. C’est celle d’Eliane, la
première bucheronne de France depuis 1962. Elle nous raconte en compagnie de
l’une de ses sœurs qu’elles ont été élues meilleures bucheronnes de France. Les
trois sœurs Eliane, Josette et Yvette sont surnommées les Mamies Vertes pelaient
45 stères et coupaient 15 stères dans une journée. (Sur le site de l’INA, j’ai retrouvé l’interview
des sœurs en 1966 que je vous invite à écouter en cliquant ici (Extrait de 5’28
jusqu’à 7’20)). Pendant ce
temps là, le reste du groupe a pris le large et au moment où nous les rattrapons,
il faut enfiler le Kway car il pleut. Nous n’avions
pas encore eu notre cul de sac, et bien c’est chose faite à BAUDONVILLIERS. Nous
essayons d’aller au plus loin en contournant l’étang, mais une crevaison par
éclat de verre stoppe l’aventure. Pendant la réparation, la prospection
continue en vain. Il faut faire demi-tour. La pluie s’est arrêtée alors on en
profite de l’arrêt forcé pour débâcher. La route puis le GR24 qui se termine
en piste cyclable bénéfique pour les cuisses de Kiki, nous ramène sur l’Hôtel.
Parcours :
Le parcours fait 72.7 kilomètres
avec restaurant au kilomètre 32.5.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
12°, ciel nuageux et terrain glissant.
Evènements survenus :
Kilomètre 0, réparation
de la transmission pour Guenaël
Kilomètre 28.5, Assistance
à automobiliste
Kilomètre 59, crevaison
roue arrière pour Loulou.
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