Résumé :
La petite bruine du
matin ne m’a pas arrêté. D’ailleurs Christine, Roland, Eric, Michel ont
répondu présent. Kiki, Pierre et Jean-Mi arriveront plus tard. Ça ne va pas être
du gâteau car avec ce qu’il a plu hier soir, ça va être détrempé. Petite partie
de rigolade au départ. Je cherche mon gant, et l’organisateur me fait remarquer
que je l’ai dans la main. Je
lui réponds que non en tendant la main gantée. Oups… Eric et Roland sont déjà
partis et je me retrouve avec le tandem. J’accompagne Michel et Christine pendant
la traversée de la ville.
Au contact du chemin, je fais parler la poudre. Ou plutôt les
éclaboussures tellement les flaques sont bien gorgées. A la sortie du bois de
CHAMPCUEIL, je retrouve Roland et Eric. Roland n’est pas en forme ce matin
car nous le distançons aussitôt. Déjà le premier ravito. C’est le dernier
regroupement autour d’une collation pour nous cinq. Michel et Christine nous
raconte qu’ils ont inventé le tandem à deux place frontale dans la descente
en devers. En repartant, nous sommes confrontés à la piste savon noir qui contraste
avec les champs jaunes. Le pilotage commence maintenant, car le participant
qui est devant moi, n’arrête pas de s’accrocher dans le grillage. Dans la côte,
le pied est obligatoire. J’en profite pour passer devant. Sur le plat je
retrouve le temps d’un instant Eric. Un secteur walk and bike nous permet de marcher ensemble. Je devrais plutôt
dire glisser tellement les chaussures n’adhérent pas. Je le laisse partir car
il a pris l’option 70 km.
Au kilomètre 26, la flèche peinte sur le bitume est en partie effacée, il
faut donc imiter les indiens et chercher les traces de crampons. Un peu plus
loin je m’arrête faire la cueillette du muguet car je n’en ai pas trouvé
mardi dernier. Nous sortons de la forêt pour une partie à découvert. Cette fois-ci,
je me converti à la poterie car la boue colle au cadre et forme de beau
moulage. Une fois de retour dans les
bois, je pars en travers et me récupère tel un pro, félicité par les gars d’ITEVILLE.
Me voilà au deuxième ravito copieux car seulement 143 inscrits dont beaucoup
ont choisi de se rabattre sur le 30km. La ravine provoquée par les quads nous
sert de rampe de lancement après cet encas. Après la traversée des Grands
Avaux, il y a déjà 43km au compteur et au vu de la carte, il reste encore pas
mal de difficultés, alors je décide de tracer mon parcours qui entrecroise le
tracé officiel. A CHEVANNES, Un participant est perdu et je lui propose de le
raccompagner jusqu’à l’arrivée. En fait Yannick, analphabète, n’a pas su différencier
les flèches « aller » et « retour ». Ce qui lui a fait
faire un tour de golf gratuit. Il n’est plus question de courir après la
pendule car j’ai une bonne action à mener à bien. A l’arrivée, je croise Eric
qui a déjà terminé et sur le parking, il ne reste que trois voitures. 13h30,
je prends le temps d’avaler mon sandwich car il n’y plus d’urgence. C’est double
ration aujourd’hui, car il faut écluser les invendus.
Parcours :
Le parcours fait 55 kilomètres avec
deux ravitos aux kilomètres 19.2 et 34.6.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 12°,
ciel nuageux et terrain glissant.
Evènements survenus :
Kilomètre 48.5, accompagnement
d’un participant.
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