Résumé :
Ce matin était programmé une sortie club aussi
bien sur la route que sur le VTT. Mais à force d’en discuter, nous avons mis
une rando pédestre à la place. Covoiturage
jusqu’au parking du cimetière de NOISY SUR ECOLE. Il est 9h00, et c’est de là
que Michelle, Guylaine, Cristel, Guitou, Cyril,
Dominique, Eric, Kiki, Roland et moi-même partons escalader pour faire le
tour des trois pignons. Premières difficultés du parcours, justement les
trois pignons qui sont en fait quatre. Ce circuit est aussi connu sous le nom
des 25 bosses, il y a ceux qui le font en courant en 3h00 et les autres qui
profitent du paysage. Par moment, il faut se glisser dans un trou de souris
pour pouvoir progresser. Lorsque nous arrivons à Chateauveau,
nous commençons à rencontrer du monde. Et à parti du Pignon des maquisards, bienvenue
en terrain hostile. Il faut se glisser entre les rochers, le sac à dos passe
à peine. L’heure du repas se fait sentir, nous recherchons l’emplacement
idéal au soleil et sans vent. C’est finalement au kilomètre 7.8, aux rochers
des sablons que nous pique-niquons. Le thermomètre nous gratifie d’un 5° avec
le soleil. Quoi demander de plus pour un 18 décembre. Ca fait du bien de
poser le sac de 20 kilos. Vous me direz : « mais qu’y avait-il dans
ce sac pour avoir ce poids sur le dos ? » Et bien, deux thermos,
une bouteille d’un litre mon outre de deux litres d’eau, le casse-croute du
midi, la lampe d’atelier pour le retour, une pince, une sangle pour le
remorquage, des colliers plastiques, la batterie de recharge pour le Gps, le Gsm, l’appareil photo, le Kway,
le sur-pantalon et le sac lui même. Kiki n’est pas mieux dans son chargement,
car en plus de deux casse-croutes pour Guilaine et lui-même, il avait le
liquide pour accompagner le repas mais aussi le café. Nous nous sommes étalés
sur le tracé, obligeant les randonneurs à passer au milieu de notre salle à
manger. Après un peu plus d’une demi-heure de pause, nous repartons arpenter
ces tas de pierre jetés en vrac. Au kilomètre 9.3, Guitou,
souffrant des genoux nous quitte et rentre par le GR1. l’escalade continue et
à force de voir des rochers ressemblant à des tortues, nous sommes arrivés à
celui qui recensé comme le rocher de la tortue. La fatigue se fait sentir et le groupe
s’allège de Guilaine, Cristel et Kiki qui prennent la variante par le rocher du
diplodocus. Le Rythme s’accélère en tête, et nous passons les rochers du
Potala, Cathédrale et Cailleau sans s’attarder sur
les points de vue. Là, un marcheur est étonné de me voir avec des rangers aux
pieds et me tire son chapeau. Une fois sortis de cette difficulté, Kiki
m’annonce qu’ils sont au pied du rocher du sabot, pour eux c’est la dernière
bosse. Nous arrivons sur du terrain plat avant de tomber sur le message
laissé au sol par Kiki. C’est juste au pied du rocher Guichot.
Une crampe derrière ma cuisse se fait sentir et passe aussi vite. La nuit
tombe d’un coup au sommet de la dernière bosse, nous obligeant à allumer les
lampes. Il est 17h20, lorsque nous revenons sur le parking, bien content que
cela se termine. Nous avons marché pendant 5h09mn28s. La pause cumulée a
duré 3h13mn34s, et nous avons mis
8h23mn02 pour faire la boucle.
Pour ceux qui voudraient se lancer dans
cette aventure, je leur conseille de visiter le site web de Robert Courtiau http://circuitdes25bosses.fr/
Parcours :
Le parcours fait 17.8 kilomètres, 847 mètres de
dénivelée.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 0°, ciel bleu et
terrain gelé.
Evènements survenus :
Rien à signaler.
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