Résumé :
Le crachin n’arrête pas le pèlerin. La
pluie s’est arrêtée à 7h15, je peux donc aller à AIZENAY. Je m’inscris sur le
60 km.
Le tracé autorise le raccourcissement du parcours. « ce n’est pas la
peine de dire qu’il y a de la boue avec ce qu’il est tombé depuis hier »
me lance un participant. « tu comprendras plus loin, la raison de ce
panneau ». il n’a pas eu besoin d’attendre la fin de la phrase au moment
où je traverse la flaque. « Ca y est j’ai compris ! ». Le
premier incident arrive à la Bernardière, lorsque
j’ai voulu prendre une photo avec le retardateur. Il roule jusqu’au ruisseau.
Une chance, je le rattrape à temps. Mais il a quand même eu le temps de
ramasser de la terre humide. La portion suivante a été taillée à la
tronçonneuse pour dégager une succession de toboggans détrempés entrecoupé de
partie de slalom entre les néfliers et les chênes nous amène au premier
ravito. C’est un tracé sablonneux qui se profile. Au POIRE SUR VIE, je quitte
la rando pour tamponner mon carton de VI. Au moment
de la séparation 40/autre km, la pluie tombe à seau. Puis reviens encore une portion sac de
nœuds avec ses slaloms entre les chênes. L’appel du ravito commence à se
faire sentir au kilomètre 35. Je ne suis pas le seul. Puis l’idée de rentrer
par la route gagne le petit groupe des affamés. La Bazerière,
j’enclenche la navigation au cap pour rentrer au plus court. Le casse-croute
est avalé d’une traite. Pour résumer
la matinée, beau parcours, des traversées de gué à profusion, mais trop
technique. Un seul ravitaillement, même pas une aire de lavage. Les 6 euros
de l’inscription doivent être passés dans le rachat d‘une tronçonneuse. L’an
prochain, j’irai ailleurs.
Parcours :
Le parcours fait 46.5 kilomètres
avec ravitaillement au km 20.1.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 15°, ciel bleu,
terrain humide et venté.
Evènements survenus :
Kilomètre 5.8, chute de l’appareil photo.
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