Résumé :
Quatre volontaires pour aller à
MONTGERON. Guen accompagne Christine sur 25 km et Eric me suit sur 60 km. Le temps que je
m’absente aux toilettes, les deux premiers sont déjà partis. Un parcours de
liaison à travers la ville nous amène sur le premier single et l’entrée de la
forêt de SENART. Ça compense avec le terrain plat qui nous attend. L’avantage
de rouler à deux, c’est que lorsque l’un loupe la flèche, le deuxième
rattrape le coup. C’est ainsi que nous prenons la tête chacun son tour. On
retrouve mes potes de MONTGERON dans la première difficulté de la matinée, un
fossé prononcé. Puis viens la traversée de la RN6 pour aller jouer dans la sablière. Il faut
lever la tête car la rubalise est à 3.50 mètre de haut.
Nous l’avons vu au deuxième passage. Nous croisons d’autres participants en
sens inverse eux aussi se sont trompés. Il n’y pas trop de grande lignes
droite, on s’amuse comme des fous dans les portions sinueuses et boueuses.
Puis, vient la grande interrogation au environ des 20 km. Vous l’aurez deviné.
« quand est-ce qu’on mange ? » Nous aurons la réponse à la
maison forestière du gland. « Encore 7 km ! » nous lance un
baliseur. Nous sommes déjà à 28
km au compteur. Au moins, là, on est fixé ! Eric
profite mon arrêt resserrage lacets et prend le large. Je le retrouve un peu
plus loin. Il vient de passer par-dessus le guidon. Apparemment tout va bien,
il se remet dans ma roue. Puis je trouve un rapide des sentiers. Ça roule
tellement bien que je ne demande même pas à passer. Au pied de la côte, je
constate que je n’étais pas le seul dans son sillage. Nous voilà enfin au
ravito. On retrouve Gilles du CCLM avec qui Eric est content de discuter. La
partie qui suit est moins sympathique car c’est un tunnel de branchage à
peine assez haut pour passer. Mon sac s’accroche et m’entraine en arrière.
Puis au virage du golf, une ronce en travers du chemin à hauteur de visage.
Le contact est brutal. La tête reste accrochée dans les épines. un flot de
sang jaillit sur cuissard et le cadre. Il ne faut pas jouer avec les ronces,
on perd à tous les coups. Je repars, mais en passant la main sur le menton,
je constate une plaie béante. Je stoppe et nettoie avec l’eau de la gourde. Puis Francesco,
François et Patrick de l’ONCC, s’arrête pour m’apporter les premiers soins.
C’est avec un gros sparadrap sur le menton que je reprends la rando. Une
trousse à pharmacie ça ne prend pas de place et ça peut éventuellement
servir ! le fléchage est absent sur certains tronçons, mais nous
arrivons sur la proposition de l’organisateur. « hard à gauche, soft à
droite ». ce sera hard. Un passage dans des tranchées donne un peu de
piquant à cette matinée. Tout à coup, je m’aperçois que j’ai loupé une
flèche. Il faut dire que depuis mon accident, je ne suis plus concentré. Je
reprends le parcours un peu plus loin. Puis à l’hôpital de Joffre, je ne vois
pas de flèches alors j’improvise pour récupérer le chemin à l’Ermitage. J’ai
du écourté le tracé de 5 km.
Me voilà déjà à la sortie du bois pour retrouver le bitume jusqu’à l’arrivée.
Une coupe pour la deuxième place club nous attend.
Parcours :
Le parcours fait 59.2 kilomètres
avec ravitaillement au km 35.3.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 14°, ciel bleu,
terrain roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 30.5, chute d’Eric
Kilomètre 38.3, accrochage avec une ronce
pour Loulou.
Kilomètre 38.7, premiers soins apportés
par le club d’ONCY.
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