Résumé :
Rassemblement 21h00 pour nous rendre à
VTT à SAINT-MICHEL-SUR-ORGE. Eric et Mehdi m’accompagnent. Nous y allons par
la piste cyclable. A la sortie du tunnel, Mehdi nous annonce une crevaison.
Le temps de réparer, nous retrouvons Guen, Jean-Mi, Kiki et Didier, une
nouvelle recrue peut-être ! qui sont arrivés en voiture. Pas la peine de
se presser pour les inscriptions, le départ est donné à 22h30. il fait nuit
la température baisse mais l’excitation des participants augmente. Deux
groupes se sont formés, 35km pour Eric et moi-même, 27 km, pour les autres.
Contrairement aux autres années, où je cherchais à partir devant, je me
laisse décrocher pour faire les photos. Je retrouve ainsi les derniers au
niveau de l’église de LONGPONT-SUR-ORGE. A peine remonté sur le VTT, que je
les dépasse. Maintenant, il me faut faire très attention pour remonter la
file de lampes rouges. Mais pour reconnaître quelqu’un dans cette foule, ce
n’est pas évident car la nuit tous les chats sont jaunes fluo. Au fil des
années l’éclairage s’améliore et cette année, je n’ai pas hésité à monter une
lampe baladeuse sur le guidon. C’est impeccable pour faire des appels de
phares. Tout à coup les participants se retrouvent en plein jour. Ça change
d’une luciole qui n’éclaire pas plus loin que le bout de la roue. Dans la
traversée de SAINT-MICHEL-SUR-ORGE, une déviation de dernière minute est mise
en place pour éviter un bois dans lequel des branleurs s’en prennent aux
vélos et aux participants. Ça y est la route est maintenant dégagée, je peux passer
la seconde, Une pointe à 42
km/h, et oui ! il faut bien que je rattrape Eric
et Mehdi que je n’ai pas encore vu. Dans une venelle, je suis obligé de
rouler tous feux éteints car je fais de l’ombre à celui qui est devant moi.
Ça y est les gens roulent enfin en file indienne, je vais pouvoir lâcher les
fauves. Il y en bien quelques uns qui essaient de suivre mais au deuxième
virage, plus personne dans le rétro. LE PETIT-PARIS, c’est déjà l’heure de se
ravitailler. J’en profite pour faire peaufiner l’éclairage qui pointe un peu
bas. Ah c’est mieux, un faisceau de 10 m devant et autant sur les côtés, je vais
pouvoir me régaler sur la deuxième partie et surtout dans le bois de
ST-GERMAIN-LES-ARPAJON. J’en fini avec le sous bois pour attaquer la première
côte digne de ce nom à la sortie de LEUVILLE-SUR-ORGE. Au bassin du Carouge,
je me retrouve seul pour me diriger vers la tour de MONTLHERY. Au pied de
cette deuxième côte, pour éviter l’ornière, je rabote un peu le virage et je
mets la roue arrière dans le trou. Ça commence mal, car au moment de repartir
double crampe dans les mollets. Je descends la selle et ça repars. Après les
« S », l’organisateur a mis une option difficile sur les derniers
mètres avant d’arrivés au sommet. 10% de chance d’y arriver. Effectivement,
il me manque un mettre avant de poser la roue arrière sur le plat. Allez,
maintenant, c’est descente jusqu’à l’arrivée où je ne retrouve pas mes deux
camarades après lesquels j’ai courus après toute la soirée. 0h25, je peux
déguster ma soupe à l’oignon. 0h35, les autres arrivent les uns après les
autres. 0h40, Eric en fini. Mehdi arrive sur la roue arrière 5 minutes plus
tard. En fait je les ai doublés dans la déviation qu’ils n’ont pas prise. Ils
nous racontent qu’ils se sont fait caillassés au passage
et que certains se sont fait bousculer. La température extérieure est tombée
à 12° et le froid commence à pénétrer notre tenue estivale. Alors il est
temps de se dire au revoir et de rentrer par la même piste cyclable que nous
avons emprunté à l’aller. Avec tout ça il est 1h35, lorsque nous retrouvons la couette. Comme il
n’y a pas de volontaire pour aller à ESBLY ce matin, je vais en pouvoir faire
la grasse matinée.
Parcours :
Le parcours fait 51.8 kilomètres
avec ravitaillement au km 34.5.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 14°, nuit étoilée,
terrain roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 6.5, crevaison roue avant de
Mehdi.
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