Résumé :
Ce matin, le groupe se limite à 4 volontaires.
Kiki, Guen, Eric et moi-même. Les organisateurs m’annoncent que le 70 km en fait plus. Tant
pis, avec Eric on choisit cette distance. Guen et Kiki se replie sur le 30 km. Au moment de prendre
le départ, Olivier un membre du Club Vélotrainer a un rayon de desserré.
Alors je déballe de mon sac une clé à rayon. Pendant ce temps là Eric me dit
qu’il par doucement et que je le rejoindrai plus tard. Après cette bonne
action, je m’élance, seul un nuage de poussière me suit dans la plaine de
CHEVANNES. Le compteur oscille entre 25 et 35 km/h. la première
montée après CHAMPCUEIL, s’avale sans sourciller. J’ai à peine vu le bois
derrière l’Hôpital que je me retrouve sur un single dans le sillage de mes
camarades de BREUILLET. Le chemin s’élargit et la descente vers BALLANCOURT
n’est qu’une formalité. C’est déjà le premier ravito. Pas d’Eric en vue.
Alors pas le temps de s’éterniser. Les gars de BREUILLET arrivent et je
relance déjà la machine. « Ouah, Loulou est pressé ! ». ça
roule tellement bien que dans le bois de MONDEVILLE, je me retiens pour ne
pas doubler les participants dans le toboggan. Au moment où je les double, je
suis reconnu. « Ah, mais c’est Loulou, il n’y a plus de suspens si tu
nous donnes tous les renseignements sur les difficultés ». J’ai eu une
petite frayeur, lorsque dans la descente pavée, le guidon accroche la branche
et me renvoie à l’équerre sur le chemin. « Un cascadeur ! » me
lance le vététiste que je viens de doublé d’une manière peu catholique.
Kilomètre 34, bifurcation 50/70, c’est un grand moment de solitude. Et comme
disait Lucky-Luke, «i am a poor
lonesome cowboy ». Dans la carrière de VIDELLES, je retrouve Alain et
Patrick ; deux bondouflois du club de l’Yvette. On arrive ensemble au
deuxième ravito. Et toujours pas d’Eric. Et pourtant en ce jour férié, je
n’ai pas chômé pour le rattrapé. J’abandonne la poursuite infernale en
prenant le temps de me restaurer. Il n’y a plus personne derrière et le seul
camarade avec qui je suis reparti, s’est échappé. Et me voici dans le secteur
improvisé lors du fléchage. Le moral en prend un coup en regardant le
compteur, car je suis parti pour au moins 75 km. Km 54, c’est le
moment le plus attendu avec la traversée du gué à MOIGNY-SUR-ECOLE. L’eau est
fraiche, c’est mon lot de consolation. A la sortie du parking du château de
COURANCES, le fléchage a disparu. Mais bon, le prochain ravito est au bout de
l’aqueduc. J’y arrive en même temps que les filles de « La poste ».
Elles sont les dernières sur le 50
km et j’annonce que je suis le dernier du 70km.
Troisième coup au moral, lorsqu’on m’annonce qu’il reste 18 kilomètres. Il
est déjà 12h30, cette fois-ci, c’est sûr que je ne serais pas à l’heure pour
manger. En plus de ça, l’organisateur s’est amusé dans le bois des Grands
Avaux à nous le faire parcourir en long, en large et en travers. J’en profite
pour doubler un petit groupe rescapé du 50 Km. Ouf me voilà de nouveau à CHAMPCUEIL.
Protégé par l’allée de colza et par la clôture du golf, je peux faire parler
la poudre. 14h30, me voilà de retour au Stade. Le casse-croûte et le
rafraichissement sont les bienvenus car la température est grimpée à 25°.
« Alors Loulou !, Combien ? » me lance l’organisateur.
« 83 km,
pour aller faire trempette à MOIGNY. Dur, dur. Mais l’eau était fraîche,
un régal ».
Parcours :
Le parcours fait 82.8 kilomètres
avec 3 ravitos aux km 21.2, 41.6 et 61.3.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 15°, ciel bleu,
terrain roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 0, assistance resserrage de
rayon à Olivier, un participant.
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