DIMANCHE 20 MARS 2011

LA RANDONNEE DE PRINTEMPS

COMBS-LA-VILLE (77)

Résumé :

*      Ce matin, la température est très basse, nous n’avons pas prévu les vêtements d’hiver. Au moment où nous arrivons à COMBS-LA-VILLE, les 3 « P » s’élancent déjà. La place étant comptée, je pose mon vélo sur les poubelles et Guitou complète le tableau en le glissant dans le container. Après cet intermède humoristique, nous passons aux inscriptions. Eric, Fred, Guitou, Kiki et moi-même nous avons choisi 45 km. Le fléchage pour nous indiquer la sortie de la ville est léger. La trace des années précédentes me guide jusqu’à la première bosse de la matinée. Mais là je m’envole au sommet en laissant à plusieurs longueurs mes camarades. Sous mon bras je vois une fourche blanche, je pense que c’est celle de Fred ou Eric, alors je ne m’inquiète pas. C’est en arrivant à EVRY-GREGY que je constate que je suis seul. Tant pis je continue. Voilà la première occasion de me tremper les genoux en traversant la rivière plutôt que le pont. Ça roule tellement bien que j’avale les kilomètres sans m’en apercevoir. Un deuxième gué m’attend au Barneau. Méfiance lorsque la roue rentre dans l’eau car le courant ajouté au sol glissant, on aurait vite fait de se retrouver à la baille. La troisième occasion de se tremper les pieds arrive avec le gué du Perré de Mont. Me voilà sur l’ancienne voie ferrée qui m’autorise à rouler à 30 km/h. Mais je me suis vite aperçu que je me trainais lorsque j’ai entendus l’éjection de gravillons derrière moi puis devant. J’avais l’impression que j’étais à pied lorsqu’un participant m’a déposé. Un petite boucle jusqu’à la ferme de Mont Sébastien avant de revenir au contact de participants victime d’un défléchage. C’est surement le mec avec son chien qui a tourné la pancarte. Mes camarades profitent d’une pose photo au Pont bossu pour me rattraper. Le groupe sillonne l’ancien tracé SNCF, tel une file indienne. Jusqu’au moment où la flèche nous impose de bifurquer. Là j’ai un doute car pas de rubalise pour confirmer. C’est seulement au bout d’un kilomètre de route que la confirmation s’affiche sur le poteau EDF. Nous sommes déjà au ravito. Je devrais plutôt dire enfin au ravito. Car 28,5 kilomètres, ça fait long. Sur la portion commune empruntée à l’aller, nous croisons les Phil, Philippe et Canari qui sont reparti sur la petite boucle après avoir terminé la grande. Le dernier gué se situe avant BRIE–COMTE-ROBERT. Nous avons droit au traditionnel coup de vent de face à VILLEMENEUX. Et c’est au Moulin du Breuil que l’incident du jour se concrétise par la casse de la chaine pour Eric. J’en profite également pour raccourcir la mienne. Lors de cet incident, le dérailleur à Eric s’est trouvé tordu et le plateau frotte contre celui-ci. Les 3 « P » en profitent pour nous dépasser. Nous arrivons au bois l’évêque et apercevons Kiki et Guitou que nous doublons juste avant de reprendre la piste qui nous amène à l’arrivée. Il est 11h40 lorsque nous attrapons notre casse-croûte final. Petit cadeau au tirage au sort à chaque participant. Mais pas de coupe. Mais ça a failli car l’organisateur a récompensé un club essonnien en regroupant des cyclos et des vététistes pour faire le nombre. Je mets une petite dédicace sur le livre d’or « COMBS’lé avec quatre gués »,  signé Loulou le roi de la boue.                 

Parcours :

*      Le parcours fait 45.8 km avec 1 ravito au kilomètre 28.5.

Conditions de route :

*      Le thermomètre affiche 02°, ciel blanc et terrain roulant.

Evènements survenus :

*      Kilomètre 42, casse de la chaine de Eric.

Légende : Parcours ----- Erreur parcours---- Incident. Ravitaillements . Bonne action .