Résumé :
Ce matin, je suis le
seul à partir aussi loin en Seine et Marne. Sur place, il n’y a personne non
plus. Ils ont préféré faire une sortie club à 9h00. Les premiers participants
sont assis sur les bancs de l’école. Ils attendent le lever du jour. 8h07, je
décide de partir la lumière des réverbères est suffisante. Le toboggan qui
nous emmène vers la plaine n’est pas encore gras. Mon Gps
s’éteint en bas de la descente. Peut-être une secousse de trop. Là un canadzien me rejoint, oui excusez-moins, j’ai pris l’accint à discuter avec lui. Le comble pour un canadien,
il n’aime pas la neige. Nous faisons chemin ensemble jusqu’à la première
bifurcation. Je continue sur le 45
km. Je ne suis pas le premier à m’élancer car une
trace fraiche traverse la flaque d’eau. A la deuxième bifurcation, j’ai un
doute. Les couleurs de fléchage sont inversées. Je dégaine mon Gsm pour avoir
confirmation, mais une charmante jeune femme qui n’est pas au courant me
répond. Et pour cause, le numéro indiqué est mal écrit et la confusion
de deux chiffres a provoqué cette situation. Dans une descente, en voulant
éviter une branche de sapin sectionnée, je tape le bouleau et c’est la chute
sans gravité. La neige du début de l’année a fait énormément de dégâts en
cassant des centaines de branches de sapins. un plus loin, c’est l’appareil
photo qui ne veut pas fonctionner. Décidemment, c’est une matinée de poisse.
Voilà le premier ravito. Un coup de tampon sur mon carton et c’est reparti
par une côte avec photographe au sommet. Puis toujours du sable. Heureusement
le dernier tiers du parcours sera de la terre. Le dernier ravito nous attend
à la Maison Pierrette. Puis c’est le retour par le même chemin qu’à l’aller.
Juste à la limite entre l’Oise et la seine et Marne, le compteur affiche 35 km/h, j’ai un suceur
de roue à l’aspiration. Malgré mes demandes, il ne veut pas prendre le
relais. Je lui fais le coup de la bordure. Une fois dans l’herbe, il a bien
été obligé de lâcher. Il me redouble avec un regard vengeur. Nous voilà au
pied de la dernière difficulté de la matinée. C’est le toboggan de l’aller,
un peu gras. Après avoir traversé deux départements, il est 11h30, je suis
assis en terrasse et déguste mon sandwich. J’enfile ma tenue de VRP en
distribuant des flyers pour la bondoufloise.
Parcours :
Le parcours fait 44.9 kilomètres,
avec ravitos aux kilomètres 21.6 et 34.7.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
4°, ciel bleu et terrain sablonneux mais roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 2, le Gps s’éteint
Kilomètre 14.4, chute de
Loulou.
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