Résumé :
Ce matin, nous sommes
trois à nous rendre à MONTGERON. Kiki part pour 35 kilomètres pendant
que Roland et moi nous élançons sur le 55 km. Avec la neige qu’il est tombé
vendredi, je suis content, car c’est bouillie bouillasse. Pendant les 4
premiers kilomètres, c’est le petit train pour sillonner entre les arbres.
Puis le chemin s’élargit et me permet de dépasser les participants moins
rapides. Sans le vouloir je creuse l’écart avec Roland. Je me retrouve avec
trois vététistes qui sont heureux de me suivent car la vitesse est régulière
dans le single. Mais c’est surtout que les freins sont inefficaces. Tout à
coup dans une portion en dévers, la roue butte dans un tronc couché et me
voilà, moi aussi, couché. Mes camarades du moment en profitent pour me
dépasser. Je constate qu’une caméra est perchée sur le casque, il va falloir
que je surveille Internet pour voir la vidéo. Et c’est à mon tour de les
suivre jusqu’au premier ravito. Juste après le départ, il y une énorme flaque
d’eau dans laquelle, je ne puis m’empêcher de traverser. Le seul hic, est
qu’au même moment, il y en un qui décide de laver son vélo. avec la gerbe
d’eau, il n’y a pas eu que le vélo qui a été débarbouillé. La remarque m’a
été faite au moment où il m’a dépassé en me remerciant. Ça fait à peine 3 kilomètres que
nous avons quitté le ravito que nous le retrouvons. En fait des petits malins
se sont amusés à enlevé le balisage. J’improvise un tracé pour retrouver le
parcours pendant que certains ont opté pour une deuxième boucle. Cette fois
me revoilà sur le parcours. Un morceau de bois c’est coincé dans la roue et
au moment où je regarde, le dérailleur se trouve embarqué dans la rotation de
la roue. La patte a joué son rôle de fusible. Le temps que je remplace la
patte, Roland arrive. Nous repartons ensemble. Pas pour longtemps car un
problème de fléchage nous disperse avant que je reprenne le large. Je
surveille mon compteur car le deuxième ravito ne devrait plus tarder.
Finalement, il ne se présentera pas. Ça fait presque 49 kilomètres que
je roule. L’absence de deuxième pause « encart » et le fléchage
commence à m’énerver. Je décide alors de rentrer par le chemin le plus court.
C’est en freinant, le pied sur le pneu, que je descends vers l’arrivée. C’est
en colère après le bénévole que je récupère mon casse-croûte. Et en plus, le
parcours affiché ne correspond pas à ce qu’on a parcouru. Mais il n’y est
pour rien.
Parcours :
Le parcours fait 50 kilomètres avec
un ravitaillement au kilomètre 18..
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
0°, ciel blanc et bouillasse.
Evènements survenus :
Kilomètre 12, chute de
Loulou.
Kilomètre 21,
improvisation de parcours.
Kilomètre 30.2, casse
patte de dérailleur pour Loulou.
Kilomètre 48.8,
improvisation de parcours.
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