Résumé :
Ce matin, Itteville a
retenue l’attention de Roland qui nous emmène Eric et Moi-même. Eric a eu un
doute pensant qu’on allait à MAGNY LE HAMEAU. Tout le monde s’inscrit sur le 70 kilomètres. Et
c’est parti sous le soleil. Roland a quelques soucis de réglage de
transmission, mais arrive à suivre de loin. Au rocher Mignot,
je fais une pause afin de permettre à Roland de revenir. C’est à ce moment là
que Philippe et Canari arrivent, suivis de quelques longueurs par phil. Ce
dernier nous annonce que Roland est à cinq minutes derrière à pied dans la
côte. En fait, il n’est pas si loin car le voilà déjà. Dans le bois de
JANVILLE, le temps se couvre et il fait noir en sous bois. Je pousse la
luminosité du Gps au maximum. Je l’oriente vers
l’avant. Voilà une lampe improvisée qui surprend le participant qui me suit
en voyant un faisceau de lumière devant lui. Nous sommes protégés des gouttes
jusqu’à ce qu’on sorte du sous-bois. Le port du K-way est obligatoire car de
la grêle frappe le casque. A AUVERS-SAINT-GEORGES, je suis occupé à nettoyer
mes lunettes (plus embarrassantes qu’utiles) et je loupe la bifurcation. Pas
de demi-tour, mais un rapide coup d’œil sur le Gps
afin de me remettre sur le parcours. Mais avec tout ça, le doute s’installe.
Ai-je loupé le ravitaillement. Je suis vite rassuré en demandant aux autres
qui sont autant étonnés. Voilà enfin le ravito, Eric ne m’a pas reconnu avec
mon K-way fluo. Première chose que l’organisateur nous propose, c’est un
chiffon papier pour nettoyer les lunettes. L’estomac crie famine après 26 kilomètres,
alors on en profite car la pluie à faibli. La première descente après le
ravito s’est transformée en toboggan boueux. Il y a qu’en même un équilibriste
qui se permet de faire des travers, d’aller dans le champ de coquelicots et
revenir en travers sur le chemin pour s’arrêter à la hauteur de sa compagne
et lui offrir cette fleur. Bon après cet intermède romantique, il faut
continuer à descendre ou plutôt glisser. Eric et Roland en ont profité pour
s’échapper. A BOISSY LE CUTE, le groupe se reforme en faisant le yoyo. Le
deuxième ravito nous attend au château de Farcheville
avant d’affronter la portion sablonneuse. Celle-ci nous jette sur le
troisième ravito au cimetière de VAYRES SUR ESSONNE. Il n’est pas à l’endroit
prévu car rapproché de 5
kilomètres. Décidemment ils sont fâchés avec les
distances entre deux ravitos. Un participant se plaint d’avoir crevé deux
fois. Eric s’étonne de ne pas avoir crevé avec ce terrain humide. Il aurait
du se taire, car 500
mètres plus loin le vélo est retourné pour recherché
le silex vengeur. Le produit anti crevaison a du mal à faire son effet. Au
bout de quelques tours de roue la fuite est colmatée, il ne reste plus qu’à
remettre un peu de pression et ça devrait tenir jusqu’au bout. Au sommet de
la dernière côte, je m’arrête pour voir qui m’a appelé en plein effort. C’est
Christine qui a fini le 15
km en compagnie de sa fille et nous attend. Roland qui
était loin derrière me dépasse en parfait descendeur dans le bas d’une longue
pente. Mais sur le plat, il atteint ses limites. Enfin sous un ciel plus
clément, nous sommes tous attendus avec un bon sandwich au brie et une bière.
Au moment où je veux laver mon vélo, je m’aperçois qu’il y a la queue, alors
j’opte pour l’option trempette dans l’Essonne. Bien sûr, Skippy
était le premier à s’inscrire mais je ne l’ai pas vu.
Parcours :
Le parcours fait 70.4 km avec 3
ravitaillements aux kilomètres 25.6, 44.4 et 54.4.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
20°, ciel nuageux, orage, terrain trempé et sable.
Evènements survenus :
Kilomètre 19.5, erreur
de parcours pour Loulou.
Kilomètre 54.6,
crevaison pour Eric.
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