Résumé :
Ce matin, il y a du
brouillard. Phil, Philippe, Fred et Coyote ont changé le lieu du rendez-vous.
A l'abri sous le porche de "la poste" Bobby et moi-même sommes
attendus. Je règle mes patins de freins avant de partir. Je n'ai pas d'idée
pour le parcours. Nous allons improviser. Et c'est au stade Bobin que je vais trouver le terrain de jeu de la
matinée. Le ciel est couvert et la pluie menace. Ce qui va nous emmener dans
le Bois de Saint Eutrope. C'est appréciable d'avoir
un tracé à la carte et à l'abri. Chacun y trouve son compte et peut l'aborder
comme il veut. La plaine a subit quelques transformation et certains chemins
ont disparus. Une succession de single ne nous empêche pas d'en perdre
quelques uns. C'est ainsi qu'après 14 km, les premiers égarés sont Fred et
Bobby. Phil part les récupérer. Un petit tour sur la piste moto cross avant
de reprendre le sentier. J'évite le campement des Roms
et opte pour la première côte. Celle-ci est cachée sous la végétation, mais
le terrain humide en surprend plus d'un. Même les poids-plume sont à pied. La
descente qui suit nous ramène sur une côte qui débouchera sur le point de
départ de ses deux côtes. Phil, Philippe et Fred en profitent pour refaire un
tour. Nous allons jouer dans le Bois de Trous. Mais à FLEURY-MEROGIS, une
question se pose lorsqu'on veut emprunter une route marquée de deux flèches
"Sens unique" mais barrée au sol par une ligne de "stop"
sur toute la largeur. Comment fait-on pour passer ? le marquage au sol étant
plus ancien que les panneaux, nous décidons de passer. La difficulté suivante
réside en la traversée de RD19. Finalement, un automobiliste sympa nous
facilite le passage. Phil ouvre un passage mais ne pouvant pas continuer,
décide de faire demi-tour. Je persiste et continue à travers le sous-bois. Le
cap n'est pas droit et me vaut une remarque. Il a besoin d'un réglage ton gps, Loulou ! Et finalement Phil et Coyote se retrouve à
la traine. Pour finir la matinée, nous arrivons aux trous. Ayant pris un
chemin jonché de ronces, Phil en fait les frais en crevant à la sortie d'une
cuvette. La crevaison est trop importante et le produit ne fait pas effet. La
pose d'une chambre à air dans le tubeless, et Phil peut repartir à l'assaut
des souvenirs des bombardements. Il se fait déjà l'heure de rentrer.
Direction le pont de l'autobus pour franchir la Francilienne. Une gentille
petite course poursuite nous fait oublier le vent qui s'est invité.
D'ailleurs il est temps qu'on arrive car les gouttes d'eau frappent le
casque.
Parcours :
Le parcours fait 24.4 km.
Conditions de route :
Le thermomètre affiche
12°, brouillard, le terrain gras et humide.
Evènements survenus :
Kilomètre 19.5,
crevaison de Phil.
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