Résumé :
Ce matin, j'inaugure la première édition
de la Sallertainoise. La commune organisait
déjà des duathlons, mais elle a décidé de faire une
rando vtt et pédestre. C'est donc seul que je suis
parti découvrir cette nouvelle manifestation. Pour ce rendre au lieu du
rendez-vous, il faut suivre les panneaux retour 45/60. seul indication pour
arriver à la salle des sports. Déjà, la bonne nouvelle c’est que les parcours
annoncés sur l’affichette diffèrent. Ça ne se bouscule pas aux inscriptions.
Je dois être le 4ème d’après le carnet de ticket pour le casse-croute du
midi. Et c’est parti, un peu de bitume, du chemin de marais. Ça va être
difficile de faire mieux. Le premier ravito arrive tôt. Le cubitainer de rosé
trône sur les tréteaux. Il n’est pas réservé qu’aux organisateurs. Là le
paysan nous annonce qu’on va traverser son pré où paissent ses vaches noires.
Le décor est planté. A peine reparti, un ingrédient supplémentaire vient
compléter le tableau. En effet, il faut slalomer entre les pieds de maïs,
juste en lisière de haies. Puis vient les ornières. Préférant les passer à
pied, je me fais chahuter par un participant qui aurait du franchir
l’obstacle avant de se moquer, car c’est moi qui rigole. Au détour du chemin,
la difficulté de la matinée arrive. La traversée d’un champ, le passage étant
marqué par l’herbe couchée par le tracteur. La vitesse maxi enregistrée est 7
km/h ? La suspension est mise à rude épreuve car elle est sollicitée
dans toute la longueur de sa course. Kilomètre 23, un problème de fléchage
regroupe les participants. Personne ne
veut me suivre car ils préfèrent tous faire marche arrière.
Finalement, je me retrouve devant lorsque le fléchage réapparaît. Et là, je
me retrouve avec une "sangsue" qui ne veut même pas prendre un seul
relais malgré une incursion dans l’herbe imbibée par la rosée. Puis
finalement il décide de me doubler sans m’attendre. Kilomètre 28.5, au bout
de la route pas de flèche. "On a du rouler trop vite" qu’il me dit.
Deuxième regroupement et le groupe part à gauche, ils auront plus de chance
en retrouvant le parcours plus tôt que moi, ayant préféré la mauvaise
solution. Heureusement que le Gps m’accompagne,
c’est qu’en même plus facile pour retrouver son chemin. Nous profitons du
deuxième ravito pour signaler les deux problèmes rencontrés. Tout de suite
après le ravito, à la sortie du champ, un gué pas sec précède un chemin
inondé qui se termine dans un bourbier. C’est à ce moment que le téléphone
sonne. "Rassurez-vous les gars, je n’ai rien cassé, c’est simplement mon
copain Coyote qui m’appelle". Une traversée de pré pour remettre en
jambe puis retour dans le chemin
boueux. Mais voilà un nouvel ennemi, le vent qui amène de la bruine. Une chance
il ne pleuvra pas. On aperçoit les deux églises du point départ, ça sent la fin. Mais avant, il y
a encore des champs à traverser et surtout des flèches à chercher à
l’horizon. Kilomètre 44.2, à cause de ça, je me retrouve du mauvais coté de
l’étier avec un participant. "Il va falloir faire demi-tour, car je n’ai
pas envie de nager" et la couleur verdâtre ne m’inspire pas. Ça y est,
la flèche n’indique plus que le 60
km, ça sent la dernière boucle, malheureusement à
travers les prés. Une trouée dans les roseaux a été faite, et une planche
jetée en travers de l’étier. C'est là qu'il faut passer si je veux me rendre
au dernier ravito qui semble être loin, tellement il est pénible de rouler. A
pied, c’est peut-être aussi rapide. Voici le dernier pré, celui du paysan
avec ses vaches noires. Le souci est que les passerelles ne sont
franchissables qu’à pied et en portant le vélo, car le guidon ne passe pas en
largeur. Dernière escale au resto pour récupérer le tampon du V.I. avant de
retrouver l’arrivée et mon casse-croûte.
Parcours :
Le parcours fait 55.4 kilomètres
avec ravitaillements aux kilomètres 12.2, 31.6 et 48.9
Conditions de route :
Le thermomètre affiche 20°, ciel gris, le
terrain est tape-cul et roulant.
Evènements survenus :
Rien à signaler.
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