Résumé :
Ce matin, la température est sous le zéro.
Les routes principales sont salées. Il y a la queue aux inscriptions. Ce qui
permet au groupe de se former, Gps, Roland, Jean-Paul et moi-même sommes les
premiers au remplissage des bulletins. Puis arrivent Phil et Philippe.
Ensuite vient le tour de Skippy. Tout le monde s’aligne sur le 55 kilomètres. Puis
au moment de monter sur nos montures, Fréd se présente. Il prend le 35 kilomètres.
Cette fois le groupe est complet. Les deux lièvres sont déjà partis. Nous
partons tranquillement afin de faire un maximum de chemin ensemble et de
décider Fréd à nous suivre. Skippy s’élance après nous. C’est le brouillard
qui nous accompagne sur le début de la matinée. Sans
oublier le froid car les gants ne réchauffent pas trop le bout des doigts.
Les cristaux liquides du compteur ont du mal à afficher la vitesse en temps
réel. Ce matin il va falloir faire travailler sa mémoire, car un panneau nous
indique que l’on va passer deux fois au même endroit. Le sable gelé s’est
bien, mais les secousses, on les sent bien. A raison de trois à la seconde,
le décor est planté pour la
matinée. D’ailleurs au kilomètre 8, ma chaîne a sauté dans
la une belle descente. D’ailleurs le dénivelé de 810 mètres va nous en
donner beaucoup et proportionnellement aux montées, cela va de soit. Gps est
resté derrière avec Fréd. Skippy nous rejoins au premier ravito. Nous ne le
reverrons plus. Petit cadeau de l’organisateur, une côte juste après le
ravito. Ca on a l’habitude, mais lorsque la côte est un vestige de voie
romaine, ca se complique sur les pavés. Kilomètre 32, enfin une flaque non
gelée à l’écart du tracé, que je suis le seul à traverser sans aucune
hésitation. Et c’est parti pour visiter la forêt des 3 pignons jusqu’au
deuxième ravito qui commence à se faire appeler désiré car les 2/3 de la
rando sont passés et toujours rien à l’horizon. Roland arrive seulement car
il vient de jouer le saint-bernard auprès de l’équipe de MAISSE pour une
chambre) air crevée. Et c’est reparti. Le temps que je relace mes chaussures
et mes compagnons de route sont déjà loin. J’ai beau tirer fort, ils ne se
présentent pas à l’horizon. Quand tout à coup dernière côte, je les aperçois
à 50 mètres.
Mais je ne les rattraperai pas car cette montée a eu raison de mes capacités.
Et c’est à pied que je les laisse partir et par la même occasion tout le
monde me redouble. Le reste du parcours est commun avec les retours des
petites distances et il faut redoubler de vigilance lors des dépassements.
Enfin l’arrivée, pas de lot de consolation. Gps n’était pas fier lorsqu’il a
croisé les chasseurs, car avec sa tenue camouflée, ce n’est pas évident de le
retrouver dans cette verdure. Même Skippy a cru que c’était un buisson qui
roulait au milieu du chemin.
Parcours :
Le parcours fait 58 kilomètres avec
ravitaillements aux kilomètres 17 et 40.
Conditions
de route :
Le thermomètre donne -5°, brouillard,
terrain gelé mais roulant.
Evènements survenus :
Kilomètre 8, déraillement chaîne pour Loulou
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