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Ce soir, je prends les lampes car je participe à ma première nocturne de l'année. En partant de bonne heure je ne les allume pas tout de suite. Car comme demain, je roule, c'est préférable d'avoir un peu de sommeil entre les deux. Par contre peinture fluo sur fond noir le jour, ce n'est pas top. Dès que je quitte le bitume, je comprends que ça va être une galère. Le chemin qui descend au ruisseau de La Glande est détrempé. C'est en glissade que j'arrive à la passerelle. Heureusement que le sous-bois est sec. Par contre c'est très technique. A Launay, je croise quatre gravelistes avant de repartir en sous-bois. Ca tournicote à en attrapper le tournis !. Je retrouve une portion roulante parmi des portions grasses qui mènent à La Motte. Dans le bois, pas de flèches mais des branches au sol qui entravent le parcours. Et c'est la première erreur de parcours. Aux Landes Grasses, c'est la première pause. Mais à La Poitevinière, sur le parking de Légendia Parc le balisage est caché sous le lierre. Ce qui fait que je m'en suis aperçu après avoir fait une une boucle. C'est le moment d'allumer les phares. Une alternance de pilotage entre les arbres et sur les chemins détrempés m'amènent à la Chapelle Saint-Vital. C'est là qu'on longe l'ancienne ligne de chemin de fer par un cheminement jalonné de flaques. A La Gare, je décide d'éviter le bois de La Maison Rouge pour découvrir un nouveau sentier dans le Bois Hamon qui longe les rails en sens inverse. A l'Epinière, j'ai droit à un ravitaillement au coin du feu. Au Pas Bosseau, c'est un nouveau terrain de pilotage avec une passerelle en grillage à grosse maille qui permet de passer le ruisseau. Par contre le balisage est très léger. Le terrain s'assèche un peu mais ce n'est pas encore ça. Heureusement que les sous-bois permettent de souffler. A l'aiguillon, c'est le parcours commun avec les gravelistes. A la Haute Masserie, le tracé récupère les petits parcours. C'est un peu trempé, mais ça roule. A La Tinauderie, je joue du klaxon pour prévenir les marcheurs que j'arrive avec un essim de gravelistes attirés par mon éclairage. On arrive au Pont Neuf, mais le balisage a disparu, le temps que je m'en aperçoive, les gravelistes ont suivi leur trace gpx. Le demi-tour s'impose. A la sortie de la zone pavillonnaire, l'absence de balisage me fait arriver par l'entrée du parking. Exceptionnellement, je passe par l'aire de lavage pour enlever la tonne de boue et d'herbe entremélée. Ensuite, je peux profiter du plateau repas servi au 27 gravelistes, 130 vététistes et 44 marcheurs.
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