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D'habitude, je fais cette rando de nuit. Mais le calendrier a fait que j'ai été obligé de faire un choix. Ca n'est pas la température de la semaine dernière et ça pique un peu. Mais au bout de quelques kilomètres, ça va se réchauffer avec l'effort. Comme c'est la journée du patrimoine, le parcours passe dans la cour du Château de Goulaine. Une occasion de découvrir ce lieu que j'ai toujours vu de nuit et par-dessus le mur d'enceinte lors des précédentes nocturnes. C'est par le marais humide et brumeux que j'arrive au Pont de Louen. Comme pour la nocturne, nous avons droit à l'ascension de La Butte de La Roche à travers le vignoble. Elle paraît plus dure de jour. Comme quoi les sensations de nuit et de jour ne sont pas les mêmes. A coup de zig et de zag, nous arrivons à La faveltière. Je reconnais le tracé pentu qui m'amène au pont du Pé Bardou. Deux solutions s'offrent à moi ; monter sur le muret ou continuer dans l'eau. Je ne suis pas le seul à opter pour la deuxième option. La suite joue avec les dévers pour remonter sur le plateau. Au Moulin du Douet Rouault, je me mets dans la roue de cyclistes jusqu'au ravito. La suite du parcours est roulante jusqu'à la bifurcation du 65 km. La boucle de 5kilomètres alterne entre chemins roulants et chemins creux secs. Au Pont aux Moine, j'arrive sur l'ancien tracé du tacot de l'Anjou qui longe la Divatte. C'est aussi la limite administrative avec le Maine-et-Loire. Par contre, pour circuler sur ce chemin, il faut passer les tourniquets. Au troisième, je ne vois pas qu'il y a aussi un fil électrique en l'air. Parc contre je l'ai senti lorsque le guidon l'accroché. A la Maison Neuve, la septième chicane électrifiée libère le parcours. Sur la RD31, après avoir parcouru la boucle de 5km qui en fait 6.8, je retrouve le parcours du 50km pour une belle descente vers La Divatte. Par contre en bas, je ne vois pas les drapeaux. De toute manière le chemin s'arrête à la clôture pour le demi-tour. Jusqu'à Sainte-Radegonde, c'est le versant sud qui est exploité. Là c'est encore une séparation des parcours. Au départ, j'avais opté pour 65km, mais le parcours est éprouvant. Alors je me rabats sur le 50km. Une alternance de chemins creux et de chemins de vignes m'amène à passer devant les serres où la mâche profite du soleil. A la sortie de la portion sablonneuse, je ressens un problème sur la roue arrière. C'est une crevaison lente qui ne m'inquiète pas plus que ça. Mais après un passage entre les rangs de vignes et un chemin creux, je dois m’arrêter pour réparer. Je profite de cette pause pour désaltérer grâce aux raisins qui me tendent les bras et surtout que la température a beaucoup changé depuis mon départ. Le dernier ravitaillement se situe à La Caffinière. La suite nous fait visiter les côteaux du vignoble Nantais avec vue sur tous les moulins et comme point culminant le Moulin du Pé. Dommage qu’il soit fermé, car au sommet j’aurais pu avoir une meilleure vue sur Nantes. Le retour sur La Butte de La Roche annonce la fin du parcours vallonné. Par contre la fin n’est pas proche car le balisage nous fait visiter le sud. Par les chemins creux et les ponts en palettes de bois, j’arrive à Tourne Bride. Je ne vois pas le balisage trop haut à la sortie des rangs de vigne. Un demi-tour qui allonge la distance d’un kilomètre. Alors si je mets tout bout à bout, la boucle optionnelle, la boucle du 65km et les erreurs de parcours, le compteur affiche déjà 57 kilomètres. Normalement, je devrais apercevoir l’arriver. Mais il me faudra encore quatre kilomètres avant de pouvoir déguster mon sandwich. Il est déjà 13h40 et ce qui me rassure c’est qu’il a encore des participants qui arrivent. Et ce ne sont pas ceux qui ce ne s’ont inscrits sur le raid de 80km.
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