SORTIES VTT DE LOULOU

samedi 27 juillet 2024 - la n'yolaïe

	BOIS-DE-CÉNÉ (85)
	Comme tous les ans, la semi-nocturne tombe presque en même temps que mon anniversaire. Les lampes sont chargées. Cette année le parking a changé d'emplacement. C'est en allant au point de départ que je comprends pourquoi. Le champ fraîchement fauché cache les noues trempées. Ça passe, mais faut quand même pédaler. Aux inscriptions, il n'y a personne. Bizarre car 1500 inscrits par Internet, ça devrait se voir. J'en profite pour saluer les copains cénéens avant de m'élancer au son des cornemuses. Un petit cafouillage dans traversée de la zone pavillonnaire avec un balisage qui ne se voit pas. M mais après ça roule pour une première portion boisée. Le parcours revient à Bois-de-céné avant de repartir vers La Chaussée, la traditionnelle traversée en Yole se fait sans attente avant de retrouver le marais abrité du vent par les roseaux. Ensuite une longue portion roulante nous amène à la RD293 qu'on traverse. Mais cette année, le ruisseau de La Filée qu'on emprunte habituellement asséché est évité car bien rempli. Et c'est parti pour la première partie boisée avant de passer sous la ligne SNCF. Puis les zones de pilotages s'enchaînent. Le souci est que le 25 et le 38 km sillonnent les mêmes bois, et très vite je me retrouve à prendre le wagon. C'est déjà le moment de s'arrêter pour le premier ravito. Après un passage éclair, je repars pour eviter de me retrouver derrière les groupes "famille". Les parties intéressantes de pilotage s'encaînent et sont mis à profit à slalommer autour des arbres. Comme la nuit commence à tomber, j'allume les lampes dans les parties boisées.  je suis dans le sous-bois de la Guitière et lors d'un virage un peu serré entre deux arbres, le genou vient taper le tronc. Excepté une égratuignure, tout va bien. Après le pont qui enjambe le Bignon, je suis surpris par la côte. Je réalise que je viens de rentrer sur le terrain de moto cross. Après trois montées, je repars dans le champSans que qu'il ne paraisse, j'arrive déjà à La Bonne pour un deuxième ravito.  C'est là que nos chemins se séparent. A la Laumière, c'est le moment d'allumer les lumières car les longues portions roulantes vont permettre de rouler plus vite. Par contre, la monotonie de cette portion contraste avec la première partie de la rando. J'ai beau me retourner, je n'aperçois personne derière moi. Ce n'est qu'au Petit-Saint-Pierre, au moment de trouvé le troisième ravito caché sous l'abri de bus qu'un participant arrive. Bananes et fraises tagada suffiront pour terminer les dix derniers kilomètres. Comme je m'attarde pour prendre la photo du ciel violet-rose, je me retrouve seul pour continuer. Aux Baraillères, un groupe de six vététistes me rejoint. Mais ils ne prennent pas ma roue et je me retrouve seul en tête. Profitant d'une pause photo au Petit-Moulin avec une cigogne perchée sur l'hélice, le groupe me dépasse. A l'entrée de Chateauneuf,  je les rattrappe, mais ils loupent le balisage. je reprends les choses en main pour récupérer le balisage après l'église. Mais là, je m'aperçois qu'ils ne m'ont pas suivi. A L'Île Chauvet, je vois au dernier moment la bifurcation qui aurait due me faire traverser le bois du château.  De retour dans le marais, j'aperçois la fumée des barbecues comme dans la dernière image de toutes les BD d'Astérix. La fin se complique dans la traversée du champ qui mène à l'arche de l'arrivée. Les noues collantes se sont transformées en bouillasse de lisier. Comme c'est le retour commun avec les randonnées pédestres, mes phares les surprennent car ils pensent qu'une voiture veut les doubler.
	Kilomètre 1.6, problème balisage Kilomètre 27, contact avec un arbre Kilomètre 46.2, erreur de parcours
	51.1 kilomètres		287 mètres.
	Parcours roulant.		Ravitos aux kilomètres 17.9, 30 et 39.6
	Ciel bleu		21 degrés au début de la sortie 18 degrés au retour