 |
ce matin, le pare-brise est givré et le thermomètre impose l'allumage du voyant "verglas". Arrivé sur place, la température a légèrement augmenté. Mais comme dit le dicton, "en Avril, ne te découvres pas d'un fil", alors je garde les manches longues. L'inscription faîte, je cherche le balisage pas facile à voir avec le soleil éblouissant en face. Après le passage dans le sable des zones maraîchère, les portions boueuses durcissent le pédalage. Le passage le long du plan d'eau de Machecoul permet de souffler avant d'entrer sur le terrain de cyclo-cross du Guidon Machecoulais. Ensuite une alternance de chemin et bitume m'amène au premier ravito à l'étang de la Beusse. Après en avoir fait le tour, les chemins m'amène à la passerelle de Sainte-Pazanne. Les VTTAE peinent à monter. Peut-être, ont-ils oublié le mode. Au moment de rattraper un petit groupe, j'en oublie le balisage et leur fait confiance. Je sors la photo de la carte illisible et emmène les égarés. Au carrefour suivant, toujours pas de fléchage, je pars seul à gauche. Je retrouve le parcours au bout de la ligne droite. C'est un chemin boueux. Dans un virage, je vois deux gars qui me demande si je m'y connais en mécanique. Le problème est qu'ils ont mis un maillon rapide pour une chaine 9 vitesses sur une chaîne 12 vitesses. La chaîne étant plus étroite, la réparation ne tient pas. Alors je leur montre comment on répare une chaîne à l'ancienne. Ils ont pris des notes en filmant l'intervention. C'est avec des mercis que je reprends la randonnée en les accompagnant. Sauf, qu'ils n'ont pas vu la flèche comme les autres participants et on se retrouve sur un cul de sac. Nous passons au deuxième ravito avant de choisir entre rentrer directement et suivre le fléchage 57km. La deuxième option se fait en commençant par la traversée d'une flaque assez profonde pour noyer le pédalier. La suite du parcours se fait avec des ornières humides et du vent. Le terrain s'assèche après le raidillon de Bourgneuf-en-Retz. Le passage le long de du plan d'eau est douteux puisque je ne suis pas le premier à demander mon chemin aux pècheurs. Et c'est avec le vent de face que je termine le parcours avec un dernier passage chez les maraîchers. |
|