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La nuit fût courte, mais je retrouve Gégé au départ de la rando. Michel R et Daniel S tardent à arriver. Mais comme je pars pour 60 bornes, Gégé m'autorise à partir sans eux. Le balisage est un peu léger mais avec la trace gps, la mauvaise visibilité des couleurs se fait oublier. Le parcours est roulant et permet de se remettre en route tranquillement. Les participants me dépassent les uns après les autres. A La Guilbaudière, j'ai pris mon rythme de croisière. Je m'accroche à un trio de vététistes pour prendre le relais. Le compteur oscille entre 30 et 36 km/h et ils préfèrent rester dans ma roue. Après 9 kilomètres en tête, j'arrive dans un chemin, je mets la roue dans l'ornière et laisse filer les compagnons du moment. Je viens de traverser le hameau de La Résinière quand le ravito tant attendu se découvre à l'entrée du chemin. Ensuite, je repars en solo et peux continuer de faire des pauses Geocaching. La température remonte et il commence à faire chaud sous le maillot. A la Bouguenière, il faut prendre son ticket pour emprunter la passerelle. J'opte pour l'option "tremper les pieds" en traversant Le Jaunay à gué. C'est le troisième mais pas le dernier. A la ferme du Grand Pay, en lisant "hors parcours" sur le gps, j'en conclu que j'ai loupé une flèche. Au passage le long de la carrière de Beaulieu-sous-la-Roche, les ronces m'ont laissé un souvenir. Le parcours contourne Martinet, reconnaissable à ses deux ponts surélevés. Il faut encore le traverser à la réveillère car le balisage n'invite pas à emprunter la passerelle. La chasse a du obliger la modification du tracé car par endroit l'itinéraire ne suit pas la trace. D'ailleurs, je ne m'attends pas à trouver un ravito aussi près de la fin et hors de la trace gps. Mais ça fait du bien ! Par contre, j'aurais dû limiter le nombre de verres, car la reprise est un peu limitée. Mais très vite la chaleur dissipe l'excès. Le ravitailleur annonce qu'il reste quatorze kilomètres. En additionnant avec la distance déjà parcourue, le parcours fera deux kilomètres de plus que prévu. A La Maison Neuve, une clôture provisoire barre le passage. Heureusement que le paysan qui ferme la route m'averti, sinon j'aurais découvert qu'elle était électrifiée. D'ailleurs même en rampant sous le fil, le sac à dos frotte et laisse passé le courant. A La Filatrière, je retrouve un vététiste, qui m'a dépassé après le ravito, avec un problème de crevaison. Après deux regonflages, je lui propose la solution du "bourrage au foin". Il décline l'offre et préfère sortir sa chambre à air. La fin du parcours se fait sur des grandes lignes droites jusqu'à l'arrivée. Pendant que je deguste mon sandwich, je vois Daniel S qui en termine avec le 32km VTT avec son vélo de route. Il n'a pas vu que seul le VTT était prévu ! |
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