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Ce soir les phares sont installés sur le guidon. Les placeurs officient avec maestria sur le parking pour cette vingtième édition. Ce n'est pas la même chose au barnum Internet. 1200 inscriptions par Internet répartis sur quatre files. Le guichet des inscriptions sur place est vide. Une demi-heure d'attente pour récupérer les tickets repas et boissons. Je m'élance parmi les familles. Ca démarre par un tronçon commun VTC/VTT 25, 38 et 48. Au Chiron, les VTC et les 22km partent sur leur parcours. Une fois la bifurcation passée, la voie est libre avec une belle portion roulante jusqu'à ce que j'arrive à La Filée où le lit du ruisseau de La Filée asséché. Devant ça bouchonne un peu. Mais je rentre en premier dans la une zone boisée pour sillonner entre les chênes. J'entends des cannettes en verre qui cognent dans le sac à dos de mon poursuivant. Aurait-il une info sur le ravito ? Après avoir pris un raccourci, il se retrouve devant moi dans le Bois de La Moratière. Et à la sortie du sous-bois, ils rejoint ses copains pour trinquer. Et oui, c'est une autre époque. Avant les fumeurs s'arrêtaient pour tirer sur leur cigarette. Maintenant, ce sont les jeunes qui picolent en route. Au bruit, je pense qu'il va y avoir trois pauses au bar. Ce soir, je suis parti avec le RR520, mais le guidon peine à passer entre les arbres des zones boisées déjà traversées. Gîtes, c'est le nom donné aux zones techniques boisées où je peine beaucoup moins que les 29" avec leur guidon encore plus large. A La Poiniere, j'arrive au ravito dévalisé par les premiers passés. Inutile que je ne m'attarde et je continue sur des portions plus roulantes avec encore du sous-bois et surtout le dénivelé du terrain de motocross de La Petite Giraudière. Je repars sur la dernière zone boisée jusqu'à la route de La Piletière. Ensuite, c'est roulant avec une pause ravito à La Michellerie dans la cour d'un bénévole. Malgré le panneau, j'ai eu un doute. Ça aurait été dommage de ne pas profiter des fraises Tagada. Après les serres des Petites Rallières, il reste une dernière zone boisée dont l'entrée se voit au dernier moment. Là, l'allumage des phares est obligatoire pour tourner autour des arbres. Je trouve deux compagnons de route pour le reste du parcours. En arrivant au bas de la ferme des Loges, je les rappelle pour leur indiquer le ravito est en haut de la côte. En repartant une boucle invite à être parcouru. Mais en arrivant à la méga bassine, la butte semble infranchissable en totalité. Et c'est le cas avec une descente à pic sans marges de sécurité en bas et du dévers ensablé. Mes compagnons m'abandonnent et je continue en solo. Le profil du parcours est roulant sans difficultés. cette année, nous ne passons pas dans le bois du château de l'Île Chauvet. Il ne me reste plus qu'à rouler plein phare en passant en mode stroboscopique aux traversées de route et lors des dépassements des participants. Je passe devant le fameux passage en yole. Mais il est fermé. J'arrive au moment où le feu d'artifice est lancé. Le traditionnel plateau repas jambon mogettes clôture la rando. La prochaîne fois, j'arriverai plus tôt et ferai le grand puis le petit parcours. |
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