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Ce matin, reprises du calendrier des randos locales. Et c'est à Saint-Georges-de-Montaigu que je vais découvrir cette rando. passage par le guichet "inscriptions en ligne". Ce n'est pas qu'une expression car l'organisateur a imaginé le décor d'un guichet. Brioche et gâche accompagne mon café avant de m'élancer. Mais avant, j'essaie de comprendre les instructions de l'organisateur. Pas évident à comprendre avec les spéciales supplémentaires qui te permettent de faire moins de kilomètres alors que la distance annoncée est plus longue. J'espère que ce sera plus clair sur le terrain. Pour commencer, le parcours nous fait passer sur la digue, les crampons dans l'eau. A La maisonneuve, je termine avec la première spéciale de 1600 mètres en roue libre. En fait la roue libre est libre dans les deux sens. une dizaine de tours en arrière et les cliquets accrochent suffisamment pour continuer. Mais ce n'est que reculer pour mieux sauter car le phénomène se reproduit devant la laiterie industrielle. Après avoir effectué la même réparation de fortune, je continue dans le parcours de freestyle. A la sortie, c'est la troisième alerte roue libre. Je n'ai pas envie de rentrer tout de suite, alors je croise les doigts pour que ça tienne sur 50 kilomètres en supprimant toutes les spéciales. Sans sollicitations extrêmes, ça devrait tenir. Ca aurait dommage car le tracé nous refait traverser La Grande Maine sur une digue pour rejoindre la rive droite du Bouvreau. Je m'éloigne de la ville par des chemins et sentiers pour retrouver la rive gauche de La Grande Maine. Par un pont de pierre, la rivière est enjambée. Je vois un participant qui courre à côté de son VTT dans le sentier bosselé et herbeux. En arrivant à sa hauteur, la première chose qu'il me demande est un téléphone, au lieu de me demander si j'ai de quoi réparer sa crevaison. Le vététiste qui me suit, lui propose une chambre à air 29 pouces et une pompe. Arrivé à La Limouzinière, ce sont les copains d'Obélix qui m'accueillent. Après une copieuse collation, je repars en longeant la rivière par ses flancs de côteaux. A la Goyère, Je change de rive pour revenir sur La Roche Pépin. Cette fois, on joue sur la plaine avec un soleil qui chauffe bien. Au Couvent de La fouchardière, j'aperçois Cyril que je retrouve au ravito du Barrage de La Buletière. Nos parcours se séparent au pied du barrage. Il repart sur le 52km. Et moi, comme ma transmission a l'air de tenir, je me laisse tenter par un tour partiel de la retenue de La Buletière pour 60 km. Autant fréquenté que le Lac du Jaunay, il faut faire attention au marcheurs et joggers. Le premier pont se trouve à Preuille, et c'est là que je décide de revenir sur le ravito. Sur cette berge, ce sont les pécheurs qui jalonnent le tracé. La flèche cachée derrière une toile de tente, je bifurque au dernier moment. Le chemin herbeux fraichement coupé est l'alternative au sentier roulant. Me voilà de retour au ravito pour un complément liquide. Car la température fait que le camel bak se vide rapidement. Je redescend une nouvelle fois au pied du barrage, mais cette fois-ci, je remonte sur la plaine pour aller jouer dans le Bois de Beaulieu. Après avoir longer Le Doulay, le tracé remonte vers le moulin de la Bleure. Il ne m'est pas inconnu puisque c'est celui qui se trouve sur la rando de Chauché. Mais cette fois-ci, le bois qui se trouve après la passerelle de La Petite maine se prend à l'envers. Je me fait doubler par Florian qui m'annonce que Cyril a déjà terminé. Ensuite c'est du parcours roulant jusqu'au dernier ravito de la matinée. Avant de repartir, je note les portions que je pourrais éviter. Il n'en reste que deux que je laisse de côté en passant aux bifurcations. C'est en traversant Le Bouvreau puis en longeant La Petite Maine que j'arrive au gymnase pour un sandwich avec deux tranches de lard fumé. Je ne suis pas mécontent d'avoir persévérer sur ce beau parcours. |
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