SORTIES VTT DE LOULOU

vendredi 19 mai 2023 - la maxi verte Gers - J2

	RIEUMES (31)
	Ce matin, on s'était dit "journée de récup" en réduisant la distance. C'est donc sur le 51 kilomètres que nous nous élançons. Les électriques démarrent rapidement, puis les filles s'échappent et enfin Stan me laisse au moment où je retire ma veste. C'est donc au bout d'un kilomètre et demi que je me retrouve en solo. Mais bon je retrouve un groupe de participants vu la veille. en plus on avance à la même vitesse. Ca monte moins que sur le parcours d'hier. Comme il a plu cette nuit, le sol est trempé, occasionnant quelques belles figures. Je viens de passer Le Brana qui indique que la suite de la rando va se dérouler en Haute-Garonne. Au Cubouch, à mi-pente de la longue côte, je suis obligé de mettre pieds à terre car ça patine de trop. Une dernière côte boueuse nous est réservée avant d'arriver au ravito de Pébées. Le bénévole qui apporte les paniers repas pour ces camarades m'annonce qu'ils n'ont pas été livré en foie gras et saucisse. Alors, il faudra se contenter de ce qu'il y a et qu'il reste car car le passage des voraces passés avant nous est bien visible. A la sortie de Montgras, malgré le débourrage effectué, la descente bitumée a disparu sous la boue laissé par le passage des VTT. A Lahage, un des vététistes du groupe qui roule avec moi, chute sur le rond-point. Avec le VTTAE sur le genou. Il préfère abandonner. De mon côté, j'ai repéré un château, alors je décide d'aller le voir de plus près. C'est un centre d'accueil pour jeunes handicapés. Pour la petite histoire, durant la deuxième guerre mondiale, le château servit de point d'appui au Réseau Morhange. Après cette boucle supplémentaire, je retrouve le parcours qui rentre dans la forêt. Et c'est là que ça va se compliquer car le chemin se grasse de plus en plus jusqu'à avoir une belle flaque à traverser. La définition "Le Bonheur est dans le gras" indiquée pour le parcours de la veille se rapproche plus de celui-ci.De l'eau boueuse jusqu'aux chevilles. Ces 600 mètres qui longent le ruisseau de la Rédeau en à énervé plus d'un. A tel point qu'à la sortie du chemin, après avoir débourré la glaise, ils préfèrent raccourcir en rattrapant le parcours qui passe à 60 mètres au sud. La suite est certes grasse mais roulante. D'après mes calculs, le prochain ravito ne devrait pas tarder. Sauf qu'il n'en est rien. La traversée de Fourgues se passe sans l'ombre d'un barnum. A Tourneros, on retrouve un sentier gras suivi d'une portion collante qui longe le ruisseau de La Cabane. C'est seulement à Saint-Loube que le ravito nous arrête. Beaucoup trop loin, mais mieux achalandé et toujours pas de spécialités locales. Je retrouve des vététistes de Vendée et de Loire-Atlantique. Les clubs ne sont pas inconnus car je roule sur leurs randos. La pluie s'invite le temps de la restauration. Il pleut le temps de la collation. Je profite de l'accalmie pour repartir avec deux options possibles. Par la route 10 km ou en suivant le parcours qui donne l'arrivée dans quinze kilomètres. En longeant le ruisseau de La Lieuze, j'arrive au Pont de l'Ambreil. De là une côte nous attends pour passer la montagne et retrouver les berges de l'Espienne. La traversée de la zone pavillonnaire de la Ramondière annonce l'arrivée imminente. Mais avant, il faut passer en centre-ville par la halle de Lombez ou j'en profite pour visiter la cathédrale et son clocher octogonal. La berge sud de La Save nous amène directement au Village Maxi-Verte. Je croise mes camarades qui partent laver les VTT. Un sandwich avec deux saucisses chaudes est le bienvenu. Contrairement aux copains, j'ai eu de la chance car je n'ai pas eu à enfiler le KWay.
	kilometre 20.3, Détour
	52.3 kilomètres		869 mètres.
	Parcours détrempé. Quelques longues portions de bouillasse.		Ravitos aux kilomètres 15.6 et 37.9
	Ciel bleu		11 degrés au début de la sortie 15 degrés au retour