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Ce soir, je fais comme les 90 participants en passant le sas de contrôle sécuritaire; gilet fluo, phare et feu rouge. Tout est Ok, je peux accéder à l'entonnoir du départ où le départ sera donné après écouter les consignes de l'organisateur. Malgré la sono, je n'ai rien entendu et je ne suis pas le seul. Le top est donné sous les applaudissements des bénévoles. Le problème dans un départ groupé est que si le premier se trompe, les autres suivent. Et panurge a beaucoup de moutons pour faire le tour du gymnase. Ce qui fait qu'on passe deux fois sous l'arche du départ. Il est déjà l'heure d'allumer les lampes. Le chemin blanc qui passe devant le château de Haute-Goulaine provoque un nuage de poussière. Je décide de laisser filer et retrouver une vision claire du parcours. La traversée du marais qui mène au Pont de Louen se fait les pieds au sec. Maintenant on va rentrer dans le vif du sujet avec l'ascension de La Butte de La Roche avec une pente à 18% validé sous l'objectif du photographe. Mais ça c'est un avant goût de ce qui m'attend. Le tracé sillonne entre les vignes avant de descendre au fond de la rigole jusqu'à la ferme La Noé Brégeon. Mais le balisage un peu léger impose un demi-tour au bout du champ sablonneux. Après Les Champs Moret, le sous-bois nous attend avec une exploitation des côteaux qui finit pas la montée vers le Pé Pucelle. Ensuite par l'intermédiaire de portions facile ou hard, on sillonne le long du ruisseau asséché qui passe au pied du Pé Bardou. De retour sur le plateau, la portion roulante qui mène au ravitaillement fait du bien. Le dénivelé se termine en redescendant La Butte de la Roche. Ensuite on va retrouver les sous-bois et les singles. Ca tortille autour des arbres jusqu'à ce que je m'arrête pour ramasser un smartphone. Un peu plus loin, je vois arriver un participant avec une luciole comme éclairage et sa lampe de poche pour explorer le sol. "Tu n'aurais pas trouvé un téléphone ?" me lance le vététiste. Je lui restitue son bien et l'invite à me suivre pour faciliter sa progression jusqu'au deuxième ravito. C'est aussi la bifurcation 35/45. Sauf que compteur aindique déjà à 36 km. j'en connait qui vont parcourir plus de kilomètres que prévu. A Saint-Martin, c'est une portion urbaine avec un balisage repérable avec des rubalises qui jouent à cache-cache avec les lampadaires. A La frémondière, la jonction bitumée donne avec la dernière zone technique en sous-bois. La sortie se fait avec l'éclairage naturel d'une demi lune orange. Maintenant, il n'y a plus qu'à se glisser dans la file d'attente pour récupérer sa crêpe jambon-oeuf-fromage, et une deuxième fois pour la crêpe caramel. Avec ça, une heure s'est écoulée. C'est une heure de sommeil en moins. |
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