 |
Aujourd'hui, je sèche l'atelier peinture pour participer à une sortie club cyclo. Je ne vais pas au point de départ à Saint-Gilles-Croix-deVie. Je me cale sur l'horaire de départ des cyclos pour démarrer depuis la maison en passant par le chemin le plus court à travers le marais. Au moulin de la Chaussée, je préfère continuer sur la piste cyclable. Ca va me rallonger un peu, mais au moins je vais rouler sur autre chose que du bitume entre le centre Commercial Leclerc et la zone artisanale de la Petite Bosse. Je récupère la piste cyclable qui longe la RD 32 qui m'emmène jusqu'à La Garnache. J'arrive à la Mairie avec une petite avance sur l'horaire théorique. Quand on attend, le temps paraît long, mais là, c'est très long ! Après les renseignements obtenus, j'apprends qu'à cause d'une déviation à Challans, les quatre groupes auront du retard. Le temps est parti au beau, alors je me suis mis tenue estivale. Après une heure et quart à faire le lézard sur le banc, Daniel H, notre président, dans la voiture d'assistance arrive suivi du groupe 4. C'est ce groupe que j'intègre car la vitesse de progression me convient. Je suis l'intrus de la sortie avec mon VTT. Je retrouve parmi les cyclos Christian L, Pierre et José sur le tandem. Nous sommes à peine repartis que déjà, un demi-tour s'impose. Heureusement que Pierre regarde le gps. Avec tout ça je me retrouve devant. Mais c'est une position qui ne me plait guerre, alors je me laisse glisser à l'arrière des deux tandems. Bon, j'ai bien compris que tout ce que j'ai appris et enseigné lors des stages d'éducateur ne sont pas mis en application. Point de "Droite derrière" lorsqu'un véhicule nous dépasse. Point de bras levé lorsqu'on s'arrête. Et comme pour tous les cyclos que j'ai pu croiser et cotoyer, la discipline favorite est de rouler le plus à gauche possible en flirtant avec la ligne blanche, sans oublier le fameux "stop glissé". Tranquillement mais sûrement, sur les routes légèrement dénivelées, on traverse Paulx, Le Breuil. Au fil de la sortie, je suis revenu à l'avant mais derrière les filles. Je ne sais pas si c'est le fait que l'heure de table approche ou qu'on approche du point de ravitaillement, mais j'ai l'impression que la vitesse a augmenté. A la Roche Blanche, dans la montée du château d'eau, je prends la roue d'un cyclo qui s'échappe. Suite à cette dernière côte, une longue portion descendante nous amène à Saint-Philbert-de-Grandlieu. Une escale apéritive est prévue pour chez un sympathisant du club. C'est d'ailleurs la seule fois qu'on s'arrête depuis La Garnache. Là je fais connaissance avec les trois autres groupes. Parmi les 48 cyclos, je retrouve Michel C qui se remet doucement de sa chute à Nesmy. Après ce ravitaillement, nous repartons vers Passay, car le restaurant nous attend. Nous stationnons les vélos dans une grange. les VAE ont droit à une recharge pendant le repas. Une grande table, digne d'un mariage, nous attend. Le chef nous annonce le plat de résisitance. Pas le temps de prendre un repas complet car, la visite du musée des pêcheurs est prèvue à notre sortie de table. Un retour dans le passé des us et coutumes des habitants du Lac de Grandlieu. La digestion faite, on renfourche nos vélos. Je constate que ici, c'est pareil. Tout le monde est pressé de rentrer en imposant un rythme que certains ne pourront pas tenir. A Saint-Philbert-de-Grandlieu, le véhicule d'assistance confirme que le groupe 4 s'est éfiloché. Je ne peux m'empécher de penser à une séquence du film de la 7ème compagnie avec la fameuse réplique "Rester groupir". Aux poitrivières, tout est rentré dans l'ordre. En maintenant une vitesse régulière le peloton reste entier. A La Basse Egonnière, j'indique au groupe qu'il faut tourner à droite car les poissons pilotes étaient partis aller à Touvois. pendant un court instant nous sommes sur le tracé emprunté à l'aller. Et à la Possardière, les mêmes que tout à l'heure voulaient filer tout droit. A la sortie de Saint-Etienne-de-Mer-Morte, après être passé devant l'élevage de daims, la longue montée étire le groupe jusqu'à la cassure. J'ai laissé filer les premiers pour attendre les derniers. En fait la cassure s'est faite à cause d'une pause pipi. La jonction avec les premiers étant faite, je me cale dans la roue de Christian L qui est au rupteur. On a frolé la catastrophe à cause de la voiture du photographe qui nous double sans se presser alors qu'un voiture arrive en face. Je fais bien de rouler le long de la berne. C'est grace à de longues portions droites plus ou moins bosselées que nous traversons les villages de Froifond, Saint-Christophe-du-Ligneron et Commequiers. Et là encore, on a failli prendre la mauvaise direction. En fait celui qui ouvre la route n'a pas de gps. Nous arrivons à Notre-Dame-de-Riez. J'ai Christian L dans le rétro dont les signes de faiblesse s'intensifient. Le casino de Saint-Gilles annonce la fin de la rando. Après une collation, je rentre à la maison. Le retour par la forêt en suivant le balisage bleu, qui n'est pas un Denecourt, est interrompu par un coup de fil pour solutionner un problème informatique. L'intervention menée à bien, je peux continuer à remonter l'EV1 en me faufilant entre les vélos-tongues qui occupent la largeur de la piste. |
|