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Je suis à peine parti de la maison qu'un bruit dans le sous-bois m'interpelle. C'est un chevreau qui me surveille. Le temps de sortir l'appareil photo et j'ai juste eu le temps d'apercevoir ses belles petites cornes d'une quinzaine de centimètres. Le beau temps revient et les cyclos sont de plus en plus nombreux à partir de bonne heure. Il y en a un que je croise tous les dimanches. Et là il m'a doublé et je l'ai recroisé au bout de la forêt. Ici aussi il y a un "tourne en rond". Cet hiver, il n'avait pas de lumière, encore une similiyude avec l'autre cycliste de Bondoufle, même si ce n'est pas le même. Je bifurque à droite pour arriver au Casino par la corniche. En arrivant les potins vont bon train au sujet de la propreté de mon VTT avec quelques nuances. "Il est presque propre", "On aperçoit la couleur d'origine"... Les 3 groupes sont au départ. Le premier emmené par Gérard, composé des 2 Christian, André, Michel et Nicolas. Cette fois-ci je suis dans le Groupe 2 avec Michel, Fred, Guy, Bruno et c'est Christian qui pilote. Pierre a en charge le Groupe 3 réduit à Jérôme et Vincent. La cloche de l'église sonne et les groupes s'élancent au fur et à mesure en se suivant à vue. On contourne la piscine avant de retrouver la RD38. Et c'est là que Michel rebrousse chemin car les cliquets de roue libre ne font plus leur travail. C'est à 5 que nous continuons en longeant la voie ferrée du TER par un petit sentier que je ne connaissais pas. On rentre dans la forêt par la maison forestière de La Faye et cette chicane qui n'autorise pas les grands manches à balai. Ensuite le GR, où nous rencontrons un groupe de jogger, nous ramène sur la piste cyclable. Les hameaux des Mouettes et des Becs défilent jusqu'à ce qu'on quitte la vélocéane. Aux Salins, je découvre un nouveau tronçon qui fait éviter un peu de bitume jusqte avant de retrouver la forêt. "je note !". Après une brève incursion, on revient sur la piste cyclable jusqu'aux Fontenelles. La belle montée sablonneuse nous attend avant de retrouver la ligne de pare-feu. Au moment de croiser la piste cavalière, je m'étonne de ne pas voir de traces de crampons qui coupent. Et pour cause, c'est bien la piste à chevaux qu'il faut suivre. La suite du parcours contourne le Grand Bois et rentre dans le Devallon. Seulement, il faut avoir l'oeil sur le gps car le tracé tend à se perdre. Ce cafouillage permet aux groupe 2 et 3, sans Vincent, de se retrouver. C'est ici le point de non retour et le moment d'amorcer le retour. C'est la piste cyclable jusqu'aux Chaumes. En passant sur les dessus de la maison, j'observe des traces du cervidé croisé ce matin. A Montociel, on prend la direction des marais. Dans la courbe de La Petite Herse, on sent bien que le vent on l'aura dans le nez. Au marais neuf, de belles flaques s'offrent à moi, histoire de laver les pneus. On quitte le marais pour retrouver un peu d'abri en sous-bois jusqu'à La Fenêtre. A l'écluse du Marais du Boursaud, on part à gauche pour traverser dans un premier temps le décharge puis la zone artisanle du Puits Tarraud. A la saline, on croise Gérard qui rentre chez lui. Le dernier sement du parcours permet un petit moment de défoulement entre Le Bon Puits et Le Radouin. Je laisse s'exprimer les forces qu'il me reste avec Guy et Bruno dans qui profite de l'aspiration. Une chose est sûre, les vélos écolos alimentés par les centrales nucléaires n'ont pas suivi. En arrivant au casino, on croise Vincent qui en a fini avec son percours. Pour le retour, j'explore les environs de la piscine en vain, car il n'existe pas de piste de contournement. Dommage ! Car je suis obligé de revenir sur mes pas. En visant le château d'eau de Saint-Hilaire-de-Riez, il n'est plus possible de se perdre. Le vent m'accompagne jusqu'à la maison. |
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