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LA-GARNACHE (85) |
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Hier j'ai eu la confirmation que la rando était maintenue. Car avec les règles sanitaires qui ont été renforcées, toutes les autres en Vendée et Sud-Loire ont été annulées. La météo disait pluie pour toute le journée. Mais ce matin, en ouvrant la porte du garage, le ciel n'indique pas que la journée va être pourrie. Comme il bien plu et soufflé toute la nuit, le sol en garde les traces. Avec le passage à l'heure d'hiver, confiant, j'avais anticipé et je ne vais pas à La Garnache en voiture mais à VTT. 6h30, allumage du phare et c'est parti à travers le marais par le chemin le plus court. A part les lapins et les ragondins, il n'y personne qui croise le faisceau lumineux. Je ne sens pas le vent qui me pousse mais ce qui est sûr, c'est que je ne mets pas longtemps à arriver à Challans. Alors, je sors de l'itinéraire le plus direct en allant tester le chemin qui passe derrière le château du bel Eton. Il est bien gorgé d'eau et même le gué n'est pas sec. Par contre le tracé de la rando ne passera pas par là car aucun balisage n'est présent. En arrivant au stade, les règles s'imposent. Sur la piste d'athlétisme sont disposés des cerceaux tous les 3 mètres. Dans la file d'attente, je me positionne sur le troisième. C'est l'organisateur qui rempli le bulletin. Par contre il faut attendre l'heure prévue pour pouvoir récupérer son pochon "ravito". Tranches de brioche et pain d'épices, abricots secs et carrés de chaocolat compose la dotation qu'il faudra utiliser sur le ou les ravitaillements. Apparement tout le monde à le même sachet, donc il y en a qui vont manger plus que les autres. Je suis le deuxième à m'élancer sur le 50 km, mais je me retrouve vite isolé car je ne roule pas assez vite pour suivre le rythme. Les motos ouvreuses ont du mal à me suivre car ce ne sont pas des motocross mais des routières avec les pneus inadaptés. Donc sur la portions humide qui mène à Fonteclose, j'entend bien que le moteur fourni plus de puissance qu'il n'en faut. De retour sur le bitume, il peuvent enfin me passer devant, d'autant plus que les portions privées commencent avec une incursion dans la forêt communale de La Garnache. A la sortie je retrouve du monde parti sur le 35 km. Jusqu'au ravito l'alternance chemins roulants et sentiers collants permet de voir du monde. Ah tien! Deux gués qu'on peut éviter en prenant les passerelles pour enjamber le ruisseau de la Blancharderie. Cette dernière fa encore être fanchie sur une passerelle recouverte de toile. Heureusement car elle a craqué au moment où j'ai posé ma roue avant. On sort de la portion privée avant d'arriver sur à l'Hilaire au Blé pour le premier ravito. Les gouttes d'eau commencent à tomber. "Ne sort pas ton KWay, c'est juste pour laver les verres" me dit le gars qui sert à boire. Et il a raison car le temps de me restaurer, l'averse avait cessé. Le chemin encore plus humide alourdi encore plus le vélo. Après la boucle autour de Mon Retour pour dispatcher les 35/50, le bitume fait son retour jusqu'à Sainte Madeleine des Noues. De nouveau sur un chemin roulant, le vent se fait sentir avec les éoliennes qui tournent à fond. Le chemin qui va du Petit Pontreau aux Rinières est tellement détrempé que je réalise un superbe travers, sans mettre le pied à terre, j'arrive à revenir dans l'ornière. Le parcours revient vers la Garnache mais s'en éloigne à La Sauzaie. Après le gué de la Babinière, le paysan nous a ouvert son champ. Le passage devant la mangeoire annonce la couleur. Inutile d'aller dans l'ornière car elle est détrempée. Entre 2 passages à gué, c'est l'orée du champ qui juge les aptitudes de chacun à persister à pédaler. A la Croix Denis, c'est la deuxième pause. Je ressors mon pochon pour puiser les ressources suffisantes pour continuer. Et il en faut car si j'ai bien vu le tracé, la partie technique se joue dans le dernier secteur. Gué, dévers, pentes et montées dans la pierre et les racines nous attendent avant d'arriver à La Mérandoire. Avant de contourner La Garnache, une portion boisée permet de slalomer avant de retrouver les longues portions humides mais roulantes. La dernière propriété privée même si ça n'est pas indiquée fait mal, surtout à la sortie où je ne suis pas le seul à pousser le VTT. De retour sur le bitume, le décrottage se fait en roulant sous les yeux étonnés des marcheurs qui ont le même tracé jusqu'à l'arrivée. Sur le stade, je remets mon masque pour aller chercher mon sandwich. Après cette pause restauration, je rentre à la maison. La piste cyclable qui mène à Challans est légèrement ventée. Je préfère contourner la ville à l'abri de la rocade. Mais ça se complique entre Pont-Habert et Le Moulin de la Chaussée, car ce n'est pas abrité. Et à travers le marais c'est pareil. Il me reste 500 mètres à parcourir et le crachin me lèche les joues. La pluie tombe une fois avoir mis le VTT à l'abri. Encore une fois la mété s'est trompé. | |||
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Aucun incident à signaler
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95.6 kilomètres.
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477 mètres.
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Le terrain humide
portions collantes |
Ravitos au kilométres .
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Ciel nuageux
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13 degrés au début de la sortie
14 degrés au retour
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