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Je continue ma série des "dernières fois que". Après avoir participé à la première édition du Raid du fromage Mou organisé par mon copain Mémel, je viens sur cette 7 ème édition. Ne sachant pas si mon emploi du temps de 2020 me le permettra, j'ai préféré venir cette année. Je me suis préinscrit pour le 60 km, ce qui fait que je ne perd pas de temps au départ. De toute manière, je suis tout seul victime de l'appel de la couette pour les autres. Je suis à peine parti que le gps fait des caprices. "Perte de signal en permanence. Au Moulin à vent, le parcours descend sur l'ancien tracé de la ligne de chemin de fer. Mais la remontée se fait par les marches. Il y en quelques unes qui sont faites pour les géants. Au bout de 6 kilomètres, j'en ai marre de voir le gps qui m'affiche n'importe quoi et surtout qu'il m'affiche une distance déjà parcourue de 75 kilomètres. Heureusement, j'avais le secours avec l'appli viewranger. J'essaie quand même un hard reset du gps, de toutes manières, je ne risque rien à essayer. Il revient en config usine, mais au moins j'ai le gps qui fonctionne. Le terrain, même humide, est assez roulant dans l'ensemble. Oups ! j'ai oublié de mettre mon garde-boue et je le sens. Au menhir de la Pierre couvée, le crachin me caresse légèrement la joue juste à la sortie du bois. Le long de l'Yerres, j'aperçois le chapiteau qui abrite le ravito. Je profite que la pissette s'est arrêtée pour faire du géocaching et en revenant, j'entends "Ah s'il y avait un Mc Guyver". je me rapproche et je lui réponds "Il suffit de demander". Luc, participant n°158, a un problème de serrage de sa selle. la vis de blocage a pris du jeu et s'est trouvé tordue. Mes rilsans n'étant pas assez long, il m'en faudra 4 pour faire une réparation de fortune. "T'inquiète, les réparations à Loulou, c'est du solide" lance Mémel le président du Verneuil VTT organisateur de la rando. Nos chemins se séparent à la bifurcation en haut de la côte à POMPIERRE. Luc parti sur le 100 km va pouvoir tester le bricolage. Pour rejoindre ARCIS, je découvre un nouveau chemin. Mais le balisage n'étant pas du bon côté du chemin, je me retrouve dans le champ avec ouverture de la clôture électrifiée à la sortie. Ensuite le parcours est connu jusqu'au ravito du Château du Vivier. Là l'étandard à l'hermine est dressé. Aurait-on du far breton et du kouign amann à déguster ? Que nenni ! de la confiture sur du quatre quarts en plus des traditionnels ingrédients. Bien repu, je repars par une côte. Sur le plat, un jeune de 15 ou 16 ans s'est senti vexé que je le gratte, alors sur le plat il me double. Mais c'était avant que je passe la seconde. 33 km/h et plus personne dans le rétro. Même dans la descente du vieux moulin, il n'arrive pas à recoller. Il profite des portions sinueuses pour me lécher les crampons. Au Graveateau, je suis obligé de m'arrêter pour remplacer les piles du gps. J'en profite pour papoter avec Jean-Michel, un des baliseurs du raid. Au gué de Thiou, il y a un attroupement de vététistes sur le pont. Ce qui fait que je ne me pose même pas la question de traverser le ru de Bréon. en passant, j'entends "Ah celui là, il y va direct". Je profite que le terrain est roulant jusqu'au fromage mou pour tirer gros. Pour la remontée, un segment strava a été créé, mais je n'essaie même pas. Le bois de Vitry roulant se traverse facilement malgré les troncs au sol. Je traverse le deuxième gué à La Cantine car sur la passerelle il y a foule. La montée qui longe la voie ferrée est trempée mais ça passe. Comme c'est une boucle, je passe une première fois La marsange à gué. Les crampons ripent un peu dans la côte rocailleuse dont la ravine est faible. le tracé traverse une deuxième fois la Marsange à gué avant de repartir vers VOULANGIS. Mais au stade, comme l'avais annoncé la météo, la pluie s'invite pile à l'heure. Ce n'est qu'au lavoir que je me décide à enfiler le Kway. Au moment de repartir, je vois passer Luc. Au ravito, je constate que la réparation a tenu 40 kilomètres. Mais un resserrage s'impose pour qu'il puisse finir les 40 qui lui restent. La traversée du Bois de Vitry me protège de la pluie et à la sortie elle s'arrête de tomber. Jusqu'au chateau de Maurevert, ça roule. mais dans le bois de Beaumont, c'est une veritable patinoire. Le savon noir recouvrant le single, les crampons n'accrochent pas. L'arrivée à CHAUMES-EN-BRIE indique qu'il ne reste plus qu'une montée trempée à se taperjusqu'à la Grange Saint-Père. le stade est en vue et en arrivant sur site, je constate qu'il y a plus de queue au lavage qu'au sandwich. Alors direction la collation !. J'ai eu des nouvelles de ma réparation. Il faut que je peaufine car elle a lâché à 4 kilomètres de l'arivée. Enfin, elle a quand même tenu 76 kilomètres.
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