Bon déjà c'est mal parti car j'ai oublié ma chouette rose. Mais en plus Roland a oublié ses lampes ce qui fait qu'on repart chez lui. Une fois reparti, il s'aperçoit qu'il a oublié les batteries de rechange. Nous sommes à peine partis que déjà nous faisons demi-tour. Etant donné que la tracé tourné dans le sens antihoraire, j'atais persuadé que ça l'était depuis le départ. Je ne sais pas ce Roland à manger, mais il m'oblige à tirer sur les ressources. Ca doit être le fait qu'il a peur de ne pas avoir assez de batterie pour finir. On roule tellement bien qu'on rattrape un groupe à l'intersection avec la D99. Le long de l'orée du Moulin à vent, Roland prend la roue de deux participants. Et bien sûr, il descendent trop loin. Pendant ce temps je continue sur le bon tracé et dépasse encore une groupe qui ont apparement un problème de GPS. Sur le chemin après le croisement avec la D32, on tombe sur un bourbier et là j'improvise une solution bord de champ. A la sortie, il y un des poursuivant qui dit "Putain, qu'est-ce que vous envoyez !". Mais on ne les reverra plus. Enfin moi, car Roland s'est encore trompé de chemin pour descendre à la Fontaine Saint-Martin. La descente, comme je le pressentait est boueuse et collante à souhait. Roland me rattrape au stade de foot d'ARGENTIERES. Dans le Bois de Moncouvent, les bucherons ont bien travaillé en laissant de belles ornières boueuses. Et c'est la deuxième chute pour Roland. Vu les traces au sol, il ne doit y avoir que 4 ou 5 participants devant nous. Au croisement avec la D302 un panneau indique chasse au sanglier. On ne risque rien, les chasseurs n'ont pas encore monté les lunettes à visée nocturne. Et en plus de ça, il en on eu un au niveau du pont de l'ancienne voie ferrée dans le Bois du Roi. La mare de sang l'atteste. Au bout de la ligne droite nous attend le ravito. Quiches et verrine de gateau de riz au menu. C'est le chassé croisé, car nous avons le groupe de 5 nous a laissé la place et c'est à notre tour de dégager pour les 13 participants qui arrivent. Le parcours contournent le Château du Vivier et revient le long de l'étang du même nom. Là son téléphone retentit. C'est la Kommandantur qui s'inquiète de ne pas le voir. Au vieux moulin nous doublons les 5 participants. Cette fois-ci, il n'y a plus de traces au sol. On en fini avec la bouillasse par le chemin de l'Etang avec sa rigole qui déborde, comme d'habitude. Arrivé à CHAUMES, Roland, je ne sais pas pourquoi, voulais rentrer dans le cimetière. C'est en passant devant la deuxième entrée, qu'il mexplique que ça aurait pu être un raccourci. On est sur le bitume et il s'est encore échappé. Heureusement qu'il avait la mauvaise trace gpx car ça m'a permis de recoller pour un cours instant au niveau de la voie verte. Il a fallu qu'il m'attende dans le contournement de Forest. Mais la descente vers le Fromage mou lui fait reprendre le large. La montée est grasse mais en recherchant le grip, on arrive à grimper. Roland, même à pied reste à distance. Par contre derrière, je vois des lucioles qui pointent le bout de leur nez. Je fais une pause devant le château de Maurevert pour valider une géocache et j'arrive à repartir avant l'arrivée des poursuivants. Mais ils me rattrapent dans le Bois de Beaumont. Le temps d'attendre les autres, je file retrouver Roland qui m'attend à la sortie de CHAUMES. C'est une éponge qui nous attend pour la remontée vers la grange Saint-Père. Cette ferme annonce la fin avec la dernière descente vers le centre ville. Un des poursuivants me double, le même qui nous a fait la remarque en début de soirée. Normal, c'est un VTT électrique. Je fais une deuxièlme pause géocaching à la fontaine. Je retrouve Roland et le gars à l'aire de lavage. Je rentre dans la salle et découvre que je suis le premier arrivé. Incroyable, malgré le terrain collant, nous avons mis 2h36. On avait vraiment hâte d'avoir fini, surtout Roland. Un plateau repas nous est servi ; soupe à l'oignon, sandwich, boisson et vin chaud. Je donne rendez-vous à Hommer demain matin. On a eu de la chance car il pleut au moment de repartir.
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