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Ce matin Eric m'accompagne pour une rando dans le Val-d'Oise. Avec la Ligue à Vélo de 2016, c'est la deuxième fois qu'on visite ce département. Après un peu plus d'une heure de route, nous sommes aiguillés vers le parking qui se trouve dans les ZAC pour évitrer d'encombrer les zones pavillonnaires. A peine arrivé sur le site de départ que je discute avec un des organisateurs. "Même ici tu connais du monde" me lance Eric. Et oui, c'est Adrien le Délégué départemental Jeunes pour le 95, mon homologue en quelques sortes. Les inscriptions sont rapides. Mon étiquette que je colle sur les bulletins fait encore parler. Nous avalons une petite collation avant de nous élancer. D'entrée le décor est planté avec une bifurcation "Dur et moins dur" avant l'ascension de la butte de Malmont. Puis le fléchage nous surprend un peu car les contre-allées sont même indiquées. La première grille affiche déjà la richesse du coin. Juste après, je fais un arrêt pour une cache facile à débusquer. Le terrain est moelleux comme disait Adrien ce matin. Mais il est aussi collant surtout dans la tourbière qui nous amène au Pont d'Arcole où je fais une deuxième escale Géocaching. Le ravito est à quelques mètres. Nous sommes chouchoutés avec des pain d'épice beurrés à la confiture, des verrines de riz au lait et bien sûr les traditionnelles agapes. On n'en oublierait presque la rando n'est pas finie. Le tracé nous fait visiter MAFFLIERS avant de repartir vers les bois où une source de la Fontaine du Roi déborde et nous oblige à passer à gué. C'est bien car le thermomètre a grimpé depuis que nous sommes partis. De temps en temps des variantes font sonner le GPS "hors trace". Au carrefour de la Mouche, je me retrouve face à Eric qui ramène des participants suite à une erreur de parcours. Il suffit de revenir sur le tracé qui est à une dizaine de mètre et c'est reparti. Je ne reste pas longtemps devant, car je suis appelé par une cache. Mais comme elle est trop loin du tracé, je passe. Eric a continué. Le décor change avec une traversée sablonneuse au milieu de fougères qui se termine par un single taillé à la serpe. Une succession de variantes m'amène au deuxième ravito dans le parc de Touteville. "Tiens, j'arrive le premier". Eric m'annonce qu'il a fait des erreurs de parcours en voulant suivre la trace et non le fléchage. A la place du riz au lait, c'est un gateau aux ananas qui me rafrachi le palais. Au moment où nous repartons d'ASNIERES-SUR-OISE, il y a déjà des retour de la boucle 80km. et pourtant, nous n'avons pas chômé car ça fait que 2h30 qu'on pédale. Comme d'habitude, la côte suit l'arrêt, heureusement sur le bitume. une partie plate nous amène à NOISY-SUR-OISE. Et c'est là que tout va se dégrader après la traversée du champ dont l'herbe couchée indique le tracé à suivre. Les côtes et les portions boueuses se succèdent, ce qui fait que j'ai laissé filé Eric. J'avance comme je peux et me fait dépasser par une fille qui me laisse sur place sur le peu de portion plate. Je me dis que ce doit être une championne départementale UFOLEP. Il y a même un gars qui fait la rando avec un vélo de cyclocross. Courageux le gars. Après avoir passé au dessus de la Francilienne je tombe nez à nez avec une motrocross au détour d'une épingle. Il n'y a plus qu'à suivre le single qui se termine à se frayer le passage au coupe-coupe. C'est le deuxième tronçon de cette matinée où il faut rentrer les bras pour ne pas les griffer avec les ronces. A la maison forestière du Bois Carreau, une envie de raccourcir la rando traverse mon esprit car les tracés sont proches. Mais je continue la route des deux châteaux. ET là le parcours dessine un huit. "Je coupe ou je continue ?". Finalement je réduis le zoom et constate que le ravito est au bout de la boucle. Là je retrouve Eric avec cette fois-ci des toasts à la rillette. cette pause s'éternise et en voyant le regroupement des organisateurs, j'ai l'impression qu'ils attendent qu'on s'en aille pour plier bagage. Il ne nous reste plus qu'à suivre le 25km mais qui n'est pas si facile que çà car bien que se soient des longues et larges allées, il y a quand même des montées et des descentes. Et à la sortie de VILLIERS-ADAM, dans la traversée du Bois des Maréchaux, une zone technique. Wouah, j'espère que les débutants ne sont pas passés par là, car c'est le meilleur moyen de les dégoûter. De retour dans la plaine, j'aperçois le clocher de FREPILLON. Tout de suite les forces reviennent. Mais il faut déjà s'arrêter car c'est la fin. Enfin presque car il faut encore avaler la collation qui nous est reservée, retourner au parking et ensuite affronter la circulation pour rentrer. Mis à part deux ou trois flèches absentes, le balisage était au top surtout qu'ils n'avaient pas lésiné avec les pancartes fédérales. Pour résumé la rando je dirais "FREPILLON en 4 lettres = RAID"
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