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Alors ce matin, je me retrouve avec Roland. Finalement l'intox de Roland a bien fonctionn, puisque je l'acompagne sur la liaison vers LAON à VTT par la route. Une centaine de kilomètres de liaison sur le bitume vont changer un peu mes habitudes. Car pour moi c'est une première de faire rouler mes crampons aussi longtemps sur le goudron. La sortie de CHARLEVILLE-MEZIERES commence à être connue. mais après les montées et les descentes vont se succéder. Parti comme un métronome, nous faisons une petite erreur de parcours à WARNECOURT. Celle-ci nous permet de faire une pause géocaching. Sur les 4 jours passés dans les ardennes, je me suis aperçu que les automobilistes avaient intégré la cohabitation avec les cyclistes. En ville le cycliste est prioritaire et dans les montées, ils restent bien sagement dérrière. Les bonnes côtes laissent place à un paysage un peu plus valloné jusqu'à SIGNY-L'ABBAYE. Tiens tiens, comme un air de déjà vu ! Seulement aujourd'hui la place du village est vide. La partie qui suit va nous permettre de rouler plus régulièrement. A la sortie de DRAIZE, nous faisons une pause banane. Nous sommes à peine repartis qu'au loin j'aperçois des pales d'éolienne. puis le vent commence à pointer le bout de son nez aux environs du cinquantième kilomètre. Et aux carrefour des quatres peulpiers,le ton est donné, nous seront trois pour le reste du parcours car des champs de moulin à électricité envahissent l'horizon. Roland Propose la pause méridionale à MONTCORNET. De toutes manières avec la désertification des villages, la pizzéria sera la seule solution. Pour une fois, on a mangé en moins d'une heure. ce qui nous permet de modifier notre tracé et aller chercher les caches situées à la sortie de LISLET. C'est aussi l'occasion d'arriver sur le plateau hors de la D966 fréquentée par les camions. A LA VILLE DU BOIS-LES-DIZY, je tourne trop tôt, ce qui provoque un demi tour. A CLERMONT-LES-FERMES, nous prenont place sur la D977. Avec le vent dans le nez, j'arrive à maintenir une vitesse oscillant entre 25 et 30 km/h sur un relais de 8 kilomètre. Roland prenant le suivant. A GIZY, un automobiliste me pollue l'air à deux reprises. Asphyxié, je ne peux pas prendre la roue. Nous faisons une pause sucrée au monument situé le long du Boise de Cattare. Au loin, j'aperçois les tour de la cathédrale de LAON. C'est marrant comme quoi l'idée d'être bientôt arrivé redonne des ailes. Je reprends ainsi mon rôle de lièvre jusqu'à l'hôtel. Nous retrouvons nos copains en pleine révision mécanique. Finalement ça c'est bien passé, mais je ne suis pas encore emballé pour me mettre au vélo de route. Je ne suis pas encore prêt pour la monotonie du pédalage et du paysage. |
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