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Ce matin, la température indiquée par le thermomètre impose de garder la polaire. Je profite de mes vacances en Vendée pour participer à une randonnée que je ne connais pas encore. La trace Gps de l'édition 2017 est chargée. Il se passe environ 20 minutes entre l'arrivée sur le parking et l'accès au gymnase. Il y a seulement deux guichets VTT. Ca rallonge encore d'autant l'heure de départ. Aux inscriptions je surprends les organisateurs en présentant mon étiquette collée sur le bulletin. Au moment de règler ma participation vient la question "Sandwich ou repas" "Jambon-mogettes" ce serait dommage de manger un morceau de pain alors qu'un repas chaud est proposé pour le même tarif. La collation du matin avalée, je peux enfin m'élancer pour 48 kilomètres avec un D+ 890m. En fait c'est un 41 kilomètres avec des boucles. La première nous fait revenir vers le départ. Mais comme il y a la queue pour l'entamer, je zappe. le tour de chauffe nous fait partir vers le sud avec une portion bouillasseuse signalée avec humour. "Désolé pour la boue, 6m de dur". Qui a dit que la boue c'était mou?" Ayant des pneus légèrement lisses, je n'ai pas pu monter la côte. Alors le meilleur moyen de compenser est de dégonfler. Vient ensuite le terrain de VTT ou motocross. On ne sait pas. Et au moment de commencer la descente du coteau, j'entends "Mais quest-ce que c'est ?" Là je lui répond "Bienvenue en Vendée ! Pilotage en dévers, montée impossible et descente kamikaze, ce sont les spécialités vendéennes". Surtout qu'à chaque descente au fond de la vallée, deux options sont proposées; Hard et Facile. mais aussi les bouchons. A l'épardière, il y a un participant qui a eu un malaise. Il est pris en main par les habitants du Gîte alors je profite d'avoir retrouvé le bitume pour rattrapper le temps perdu. Après être passé au dessus de l'A87, je retrouve les coteaux de la Petite Maine et ses dévers. Au Moulin à eau de La Rabatellière, le passage est tellement étroit qu'il faut desecndre la marche à pied. A La Salette, je m'acarte du parcours pour aller chercher ma première cache de la matinée. Facilement trouvée, j'en profite pour visiter le sanctuaire. Au sommet, j'aperçois le deuxième ravito que je trouverai sur le retour. Le soleil réchauffe l'atmosphère, mais le vent calme ses ardeurs. Je me remets sur le tracé jusqu'aux côteaux de Thorigny. Là l'organisateur a mis en place la montée impossible. Le meilleur sera récompensé par le poids de son VTT en mogettes. N'ayant aucune chance je file sur le gué qui me lave les pneus au passage. Dans la foulée, j'évite la boucle Strava. A La Proutière, c'est le premier ravito. Maigre prestation avec orange sanguine, pain d'épice et sirop de citron. Comme on est aux portes de CHAVAGNES-EN-PAILLERS, je décide de sortir du parcours pour visiter la ville et surtout valider deux caches. A la Prévoisière, je sors de la boucle Strava, pensant que ce serait plus facile et en fait je me rallonge. A Moulin de La Bleure, je sors une nouvelle fois du parcours pour aller récupérer une cache sur l'aire de repos de la Promenade. Malheureusment, il n' y plus de boîte. Le temps a défilé, il ne reste plus qu'à revenir sur le point de départ par le chemin le plus rapide en évitant les boucles et en tapant au plus court pour retrouver la vallée du Doublay. A la Michenaudière, le sentier piéton qui contourne le cimetière est collant. Au Coin, je raccourci encore le tracé. A la Salette, le ravito a disparu, il ne reste plus que la barre de céréales pour tenir. En plus de ça, je pensais que le chemin allait me raccourcir le tracé et arrivé devant le barbelé, je dois rebrousser chemin. Je retrouve le bitume jusqu'à La Berthe Landière où se présente l'entrée du terrain de motocross déjà sillonné ce matin. Je préfère filer sur la D2062 jusqu'à l'arrivée. J'ai bien fait de couper car je passe 3/4 heure entre l'entrée et la sortie du gymnase pour faire la queue pour le repas chaud. Un peu normal avec 550 VTT et 1300 marcheurs à nourrir.
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