|
MONTCEAUX-LES-MEAUX (77) | |||
![]() |
Ce matin, il est inutile d'attendre qui que se soit. Suite au retour tardif et une météo alarmiste, mes copains ont décidé de rester sous la couette. Ce n'est pas grave car il ne pleut pas au moment d'arriver à la mairie. Je retrouve Hommer sur le point de partir. Après les salutations d'usage, je vais m'inscrire. Alors inutile de choisir le 74km, il a été annulé car les chasseurs sont prioritaires. je me rabat dont sur le 57km. Mais au moment de partir c'est là que ça se complique. Une légère bruine me lèche les joues. Je me mets dans un groupe mais au cimetière, le doute s'installe. Profitant d'un rail boueux, je passe devant et m'échappe. Au moment de traverser la RN3, il n'y a plus personne derrière. Je continue à suivre le fléchage. Une alternance de single et grandes allées me ramène sur le site de départ après seulement 12 km. Après avoir pris les renseignements auprès de l'organisateur, je repars en laisant les flèches vertes de côté. Il faut suivre les flèches rouges référencées MT pour ne pas confondre avec celles de Mitry-Mory qui n'ont pas été retirées. Aux Effondrées, le temps vient de changer avec le vent qui s'est levé accompagnant une forte pluie. C'est la totale car les gouttes piquent au contact de la peau avec le vent de face et les chemins détrempés qui demandent une bonne dose de pilotage. Apparement le vent tourne puisque malgré avoir fait un 180 degré je l'ai toujours dans le nez pour longer la Marne. A TRILPORT, le pont nous emmène sur la rive droite. Après le Moulin de Poincy, le chemin de halage se cache en sous-bois. Enfin à l'abri mais une fois ressorti à l'air libre, je me demande si mon Kway est encore étanche car la température baisse progressivement. On retrouve le bitume dans la côte de GERMIGNY-L'EVEQUE. Tout ça pour aller rechercher la desnte à pic vers la rive gauche. mais avant de descendre, je trouve deux filles frigorifiées qui me demandent le chemin le plus court pour rentrer. Voyant que l'une d'entre-elles possède un GPS, je lui rentre la destination à suivre. Et effectivement elle est gélée car le temps de paramètrer le GPS, je sens son tremblement dans le VTT. A deux elles devraient y arriver. Je continue le parcours qui s'arrête sous le pont SNCF jusqte après un arbre couché suite aux rafales de vent. Le ravito a du se replier sous l'arche car le barnum qui était sur la place s'est envolé. Le tracé est relativement plat, le vent s'est calmé et la pluie a cessé, ce qui me permet de rattrapper le retard. Mais les rails boueux, eux sont bel et bien là. L'ascension, innondée par le soleil, du Château des Bruyères permet de mettre un peu de dénivelé sur ce parcours. A ARMENTIERES-EN-BRIE, le deuxième ravitaillement arrive et précède une portions où le chemin a complétement disparu sous les énormes flaques d'eau. A l'écluse de SAINT-JEAN-LES-DEUX-JUMEAUX, je ne vois pas la flèche et j'emprunte le bitume jusqu'au raccordement avec le parcours qui nous renvoie sur la montée pavée. Ce ne sont pas les pavés du Paris-Roubaix, car les paveurs ne se sont pas amusé à les positionner à plat et les jointer. Là, la photographe nous attend pour immortaliser l'éffort. Après ces derniers coups de pédales accompagnés par le soleil qui me réchauffe la joue, le clocheton annonce la fin. Mais avant d'aller chercher ma dernière collation, je valide la géocache qui s'y trouve. Félicitations à tous les bénévoles qui étaient sur les ravitos malgré cette météo pourrie. | |||
|
||||
![]() |
Kilomètre 0, erreur de parcours.
Kilomètre 27, assistance à participantes.
Kilomètrage 45.3, erreur du parcours |
|||
![]() |
49.9 km |
533 mètres.
|
![]() |
|
![]() |
Terrain détrempé avec de belles flaques d'eau.
|
Ravitos aux kilomètres 27.4 et 41.7.
|
![]() |
|
![]() |
Buine au départ
Vent 50km/h et forte pluie pendant la première partie. Ciel nuageux sur la fin. Apparitions intermittentes du soleil |
11 degrés au début de la sortie
8 degrés au retour
|
![]() |