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MONTREUIL-SUR-MER (62) |
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Ce matin, c’est la dernière journée à sillonner le sud du PAS-DE-CALAIS. De suite après la sortie de l’hôtel, le décor est planté, surtout les difficultés. La première côte qui rentre qui rentre la forêt domaniale affiche une pente à 11% sur 1 kilomètre. La fraicheur du sous-bois permet de ne pas souffrir de la température. De belles lignes, de belles descentes et bien sur de belles montées alimentent cette première partie de la balade. Nous profitons d’un banc à l’ombre d’un tilleul pour s’accorder une pause à déguster les figues turques sorties du sac. Mais la matinée n’est pas finie car les passages au fond de la vallée sont là pour ponctuer le parcours, mais aussi pour imposer le dénivelé important prévu. Le passage devant un panneau indicateur amène à faire une photo humoristique sous l’impulsion de Guy. C’est un rébus qui après avoir bien préparé la situation permet de cacher la première partie de la ville. Debout sur mon VTT, le mot Sainte étant caché par ma tête laisse apparaître uniquement le mot DENOEUX. Juste avant d’arriver à MONTREUIL-SUR-MER, nous faisons une escale à la Chartreuse ou nous retrouvons Isabelle, une cyclote éclopée. Nous faisons une deuxième escale au cimetière indien avant d’aller escalader la citadelle par la côte pavée. Comme il est l’heure de manger, nous nous asseyons en terrasse sur la grande place pour déguster une boisson désaltérante et se sustenter. Isabelle après avoir fait ses emplettes se joint à nous pour partager notre casse-croûte. Enfin c’est ce qu’on va faire croire aux autres ce soir. Le soleil, même caché derrière les nuages chauffe. Le restaurant est bientôt vide, il faut se décider à repartir. Nous faisons un petit tour de la ville et sur les remparts bondés de monde car une course à pied est organisée dans les douves. Il est presque 16h00, lorsque nous arrivons au premier demi-tour imposé. En effet, en quittant la citadelle, nous nous sommes écartés de la trace et j’improvise le retour sur le parcours. Mes camarades sont un peu ensuqués et tardent à me suivre. Roland au moment de faire demi-tour fait une démonstration de chute devant les pêcheurs. Pour retrouver l’autre rive, il y a deux solutions. La première est de suivre la route jusqu’à revenir sur les portes de MONTREUIL-SUR-MER. L’autre est d’escalader la butte qui permet de nous retrouver sur la rocade. Après cet effort, nous retrouvons la Canche que nous allons suivre tout l’après-midi. Bien-sûr, le manque de concentration, fait que je loupe la bifurcation et oblige le groupe à effectuer un demi-tour un peu plus loin. A la sortie de BRIMEUX, je décide de me laisser glisser en queue de peloton et de profiter des dernières heures à pédaler sous ce magnifique soleil. Mais cette longue digestion bucolique au fil de l‘eau a une fin lorsque nous entendons Guy crier "Ouh là !". Nous sommes à l’orée de la forêt et au bas d’une courte côte. La pente est légère pour accéder au pied de la dernière bosse. Eric voulant retrouver la pente à 10% que les routiers ont eus la veille pour rentrer, nous abandonne avant la descente. Le dernier plaisir de la journée se fait dans la descente cheveux au vent. Pour gagner du temps, nous rechargeons les vélos sur la remorque. Et là on s’aperçoit que Guy a crevé de la roue arrière. | |||
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Kilomètre 71, crevaison roue arrière pour Guy.
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71 kilomètres.
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928 mètres.
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Le terrain roulant.
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Ravitoau kilolmètre 36.5
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Ciel bleu
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20 degrés au début de la sortie
22 degrés au retour
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