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Avec le vent qui souffle Eric me demande "Tu roules ou tu voles ," alors que je prends le petit déjeuner. Au rendez-vous, la présence d'Eric et jean-Mi confirme que ce seront les seuls pour m'accompagner jusqu'à MOIGNY-SUR-ECOLE. Le cap à suivre est la Vanne mais avec le vent dans le nez, c'est un peu plus compliqué. une fois de l'autre côté de MENNECY, Jean-Mi donne des signes de faiblesse. Il faut dire qu'il a troqué son fatbike pour son semi suspendu moins confortable. Nous profitons d'un arrêt pour règler le problème de dérailleur avant d'Eric. Abrité du bon côté de l'aqueduc nous avançons jusqu'à CHAMPCUEIL. Mais la pluie s'invite mélée au vent dans la côte de l'hôpital. Nous encourageons Jean-Mi à finir son ascension, tels les supporters de courses cyclistes au bord des routes. Les débardeurs ont tellement bien travaillé que j'ai du mal à reconnaitre le coin. La descente dans la vallée Chennevière ressemble à une descente savon noir. Idem pour celle qui plonge vers les Challois. Et c'est justement pour accéder aux Challois que ça s'est fortement compliqué car même à pied, c'est holliday on ice. La descente ressemble aux deux précédentes. Après on va pouvoir souffler car le profil est plat jusqu'à la piste cyclable qui nous emmène à MOIGNY-SUR-ECOLE. Là Jean-Mi nous annonce une crevaison. C'est l'occasion de faire la pause barre de céréales. Exceptionnellement, je ne traverse pas Moulin Grenat à gué. "Tu vieillis, Loulou !" me lance Eric. Nous venons à peine de quitter la grande allée face au château de COURANCES que je pédale dans le vide. Le verdict tombe avec une roue libre cassée. Deux options s'offrent à moi. Soit appeler la dépanneuse qui mettra 3/4 heurs pour venir et autant pour rentrer à la maison. Ou bien réparer. Et c'est là qu'il faut toujours avoir des rilsans dan son sac. Car avec 4 colliers platiques et un peu de notion de tricot on arrive à solidariser la cassette et la roue. C'est en pignon fixe que je repars. La cloche de DANNEMOIS indique midi au moment de passer devant le moulin de Claude François. Pendant le trajet, je pense à ces pionniers des premiers tours de France qui avec un pignon fixe voire deux traversaient l'héxagone. C'étaient des héros comparés à tous ces assistés qui se disent courreurs cyclistes. ntre à la maison.ma roue libre est entièrement libre. Pas question de se reposer les jambes en arrêtant de pédaler. Anticiper les arrêts en freinant en même temps que pédaler. Sans compter sur les sauts de chaîne car l'effort même faible travaille les colliers et donne un peu de mou à la cassette voilée. Heureusement que par endroit, le vent est dans le dos, ce qui permet de rouler. Lorsqu'il frappe sur le côté, il n'y a pas que l'herbe qui est couché, les vélos sont à l'oblique pour compenser. Je ne parle pas du cas oùu le vent vient de face, c'est l'arrêt complet. Il y a qu'en même un truc qui remonte le moral, c'est l'arrivée du soleil qui réchauffe les corps. Au bas de la côte de Montauger, la réparation a pris un peu de jeu, je dois la ménager. Il ne reste plus que LISSES avant de retrouver la maison après une heure et quarante minutes de pédalage continu. C'est sûr que revenir par le bitume c'est plus long en distance que par les chemins, mais ça permet de moins faire souffir la mécanique. Merci à Eric et Jean-Mi de m'avoir attendu sur le trajet retour. |
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